Un sens caché derrière nos batailles [ Envent - Privé ]

Un sens caché derrière nos batailles
Darkill Vs Cyan

- J'emporte avec moi le bonheur et fait reigner le malheur, le monde me voit comme un destructeur alors que je suis un créateur. Je le modèle à ma façon, autant mourrir ici que de vivre sans nom. Moi j'ai su me faire une place pas des meilleures je l'avoue mais que dire de ma vie, rien vu qu'elle plonge dans la follie. Pas même le vent ne m'as changé, maléfique à jamais. J'emporte avec moi ta vie et t'envoie mon esprit.

Parler était souvent la meilleure des chose à faire même si personne n'écoute, juste le sentiment d'être pour une fois dans sa vie entendu suffit souvent à calmer la plus grande des rages. La plus puissante des peines et le plus violent des ressentis. Pour Darkill cela ne servait vraiment à rien, il vait beau marmoner depuis trois jours les démons étaient toujours là, rien à faire. Il était comme hanté, habité par son propre sadisme, comme emprisonné à jamais.

- Je veux être libre je veux être le tigre que j'étais avant, laisser moi en paix à la fin! Qui m'as fait ça? Non, c'est impossible je ne suis pas un monstre. Je suis comme tout le monde, j'aime, je ressens et je comprend. Le bonheur est-il un sentiment qui me soit interdit, sans doutes. Pourtant je voulais juste être à la hauteur, être un bon chef, être celui qu'on admire et voilà ce que je suis devenu, la pire des espèces, le mal à perte de vue.

Libre, être libre, personne ne l'ai vraiment la liberté est la plus belle chose qui soit, mais elle est totallement factice. Comment être libre quand on a des contraintes quotidiennes, impossible. Personne n'est libre, lui, vous, moi, le monde lui même est une immense prison dans laquelle des milliards d'âme se battent et s'affrontent pour cette futile liberté. Lui était comme tout les autres, aucun plaisir dans la vie si il n'y avait pas la liberté. Des pensées plus noires que jamais mais que lui arrivait-il depuis maintenant trois aubes, peut-être tout simplement trop de trop. Si la vie pouvait être simple Dark' ne serait certainement pas là, dans la poussière du canyon à faire une chose plus que surprenante.

Il courait, sa vie en dépendait, c'était comme un cauchemard sauf que là il avait bien les yeux grands ouverts, le monde au bord de la destruction, en tout cas pour lui. Jamais sa folie n'avait été aussi brutale mais également aussi violente. Il était poursuivie, chassé, traqué, pris à son propre jeu, et visiblement perdant. Il avait chaud plus froid, peur puis confiance, il hésitait entre se tourner et affronter la menace ou fuir, fuir toute sa vie. C'est maintenant qu'on aller si Darkill était un esprit fort ou un esprit faible, c'était aujourd'hui que le chapitre allait prendre fin et qu'un nouveau allait s'écrire avec toujours au centre cette envie d'être différent malgré les apparences. Il voulait à tout prix éviter la mort par la folie mais parfois on avait pas le choix.

"Pourquoi ne peux-tu pas simplement l'aimer ?
Et pourquoi être un tel monstre ?
Tu persécutes à distance
Ton cerveau a besoin d'aide"

Pourquoi ces mots? Non, il n'était pas un monstre, non il ne faisait pas le mal, il n'était pas celui que tout le monde croyait qu'il était. Pour le prouver il n'y avait qu'une seule solution: Faire face.
Darkill se retourna et dans l'allée étroite du canyon planta fermement ses griffes, près au combat contre lui même. En face de lui quatres autres tigres, tous d'une puissance incroyable et surtout impossible, normal il s'agissait d'une hallucination. Dark' montra les crocs et un des tigres arriva sur lui sans ménagement, il lui planta directement les griffes dans le flan, Darkill riposta avec rapidité at mordit l'adverssaire à l'épaule, faisant coulé un sang invisible et rouge vif, il se battirent avec acharnement combat de Darkill contre sa folie, combat final mais que ne changerai rien si il gagnait, non il sera toujours fou mais pas mort, c'était toujours ça. C'était un peu du tu marche ou tu crève. Il avait mal sans vraiment avoir mal, sa douleur était elle même fausse mais tellement réelle au fond, il n'avait aucune goutte de sang qui lui appartenait mais il avait la sensation du liquide coulant sur son pelage, il sentait l'odeur de son sang, celui de son adverssaire, il sentait l'odeur de la mort, l'odeur de la fin. Darkill rugit, et d'un coup de patte violent il mis l'autre tigre à terre, il plongea ses crocs dans la jugulaire, il en était fini de celui là. Il releva la tête, il lui en restait trois à battre. A sa plus grande surprise les trois silouhettes s'éffacèrent dans l'aube matinale, plus rien, même pas le corps de celui qui était mort. Plus que Darkill, seul, à jamais. Il venait de gagnait son combat contre sa propre personne, il venait de ce battre pour la première fois face à un adverssaire à sa mesure et il l'avait tuer. On savait déjà que Darkill était invincible mais pour ceux qui en doutaient la preuve est là, réelle et factice à la fois.
Dark' repris son chemin, il était en ce jours victorieux et un véritable éclair déchira le ciel lorsqu'il grimpa sur un rocher au sommet du canyon. Son ombre se dessina dans dans l'aube naissante, la vision même de la mort.

Il sourit, fier, en même temps qui ne le serai pas à sa place. Son regard flamboyant balaya le canyon, la pluie commença à tomber, le scènario parfait, il était dans son élément. Il dessendit et marcha, lentement au départ puis plus la pluie devenait battante plus il allait vite, calant son rythme à celui du monde. La pluie était un rideau, Darkill courait dans un élan d'une puissance magnifique, à la limite de l'égance dans une action qui ne l'était pas. La vitesse lui était envivrante, tellement qui n'avait aucune envie que cela s'arrête. L'impact de ses pats sur le sol était à chaque fois comme un coup de tonnerre et à chaque fois il poussait un grognement sourd. Oui, le tableau parfait, le moment que tout les tigres aimeraient vivre mais que peu vivaient. Avec l'élan qu'il avait il sauta au dessus d'un gros rocher qui lui barrait la route, un saut superbe, agréssif, reflétant avec exactitude son ête d'esprit.
Quelle aube ténébreuse sur les Terres de War Of Tiger, c'est étrange mais cela ne disait rien qui vaille, quelque chose allait mal tourner, c'était obligatoire, ce jour était trop beau pour Darkill. Non, tout était trop beau pour tout le monde, Dark' avait en quelques sortent battu Dark' et par conséquent il avait battu tout le monde, oui je me comprend. Il s'arrêta d'un seul coup, malgré son envie de continuer à courir. Il venait de voir un tigre,il le ragarda droit dans les yeux.
Alors, hallucination ou réalité ? Quoi qu'il en soit il était dans un tel état qu'il voulait le combat, ce "faux combat" lui avait donné des envies.
Non reprenons, cette phrase est plus que fausse car les pensées de Darkill sont complètement embrouillés, il était dans un tel niveau de folie qui ne voyait plus très bien le vrai du faux, ce tigre en face était bien réel mais Dark' n'arrivait pas à le savoir. Il était en plein élant de rage, de sadisme, trop confiant, mais voilà il est comme cela, comme je le dis souvent rien ne pourra le changer, ça fait bien longtemps que la plus part des tigres sont résoluts. Il vit dans la nuit, il vit dans le mal et ceci pour l'éternité. Il est aujourd'hui arrivé à un point de non retour. Il s'assit, sortit une nouvelle fois ces griffes, sourit, sadiquement comme toujours, son esprit était vraiment en train de perdre les pédales, il cria fort pour que l'autre l'entende:

- Alors tu viens ou tu reste planté là, je vais pas attendre éternellement même si j'avoue avoir tout mon temps.

Darkill n'allait franchement pas bien, cela s'entendait dans sa voix, elle était elle aussi empreinte de folie, il était conssumé par cette dernière, mangé jusqu'au dernier recoin de son corps, c'était comme de l'acide qui le brulait et le détruisait en même temps. Il leva une patte, non vers l'autre mâle maisvers lui même, il planta ses griffes dans sa propre patte et griffa, de la peau partie en lambeaux. Son sang coula comme une rivière aux accents cauchemardesques, c'était chaud mais glacial ar rapport à la température de son pelage, c'était une sensation divine, un moment de bien être absolu pour lui, il regarda son sang atteindre le sol poussièreux, se mélant dans un gracieux ballet avec la terres nouricière. Puis lentement il reposa ses yeux sur l'intrus, la souffrance de sa fraiche blessure parfaitement en accords avec son être le plus pronfond.

[Désolé Griffe je me suis fais plaisir là ]

Tout avait bien commencé aujourd'hui. Avec Star et le reste de la bande, on avait décidé de faire une balade dans le canyon. Tout un régiment de Wind au milieu des rocher, ça avait était marrant. Surtout quand, comme des gamins, on avait accepté la proposition de Dawn -le fils de STar-, de faire une partie de cache-cache dans le canyon. Je m'étais caché, avais attendu pas mal de temps... Avant de comprendre qu'ils m'avaient tous oublié.
Comme un idiot, j'ai marché dans le labyrinthe qu'est le canyon. Le soir est tombé, bientôt la nuit, et j'ai compris que j'étais lamentablement perdu. Donc, j'ai continué à avancer, c'était sûr qu'au bout d'un moment, je tomberais sur une sortie.
C'était avant de rencontrer ce tigre. Il était bizarre, pourtant ça ne m'a rien fait. J'ai l'abitude des tigres bizarres, la bande de Star en est partiellement composée. En fait, je n'ai fait que l'apercevoir de loin. Sauf que les paroies ont presque tremblé quand il a hurlé je ne sais pas quoi. C'est ça qui m'a fait venir voir. Curieux comme j'étais.... J'aurais mieux fait de m'abstenir, mais je ne l'ai sus que trop tard...
Je me suis avancé vers l'inconnu. Il était des Rain. C'est quand j'ai vu son sang couler de sa patte déchirée que j'ai trouvé ça vraiment bizarre. Soudain, le tigre a posé ses yeux sur moi. Des yeux qui m'ont fait peur, couleur braise... Vraiment bizarre tout ça.

- Qu'est-ce t'as? n'ais-je pu m'empêcher de lui lancer. Pourquoi tu me regarde comme ça? Tu veux ma photo?

Je me suis mis à rire, moqueur. L'inconnu était vraiment bizarre, et j'ai continué de rire. Sûrement, encore, aurais-je mieux fait de m'abstenir. Mais, encore, je ne l'ai sus que lorsque c'était trop tard...

[ Ce qui est italique sont les pensées de Darkill ]

Car il y a des douleurs qui ne s'estompent jamais. Car il y a des larmes qui ne cessent de couler. Car il y a des chagrins qui resteront à jamais ancrée. Il est triste, Darkill est certainement le tigre le plus triste des Terres, laché pas son père et regardé par sa mère. Il sombre seul dans la folie, personne n'est là pour l'aider, seul, infiniment seul.

Parce que les rêves ne sont pas la réalité, qu'ils ne sont qu'utopiques et révèle notre vraie nature. Celle de vivre dans un monde où tout est beau, celle de vivre dans un monde ou la douleur, la tristesse, la mort n'existe pas.
Nous rêvons nos désirs et nous vivons des ainsi-soit-il. Alors est-ce ça la vie? Est-ce réellement ça? Je veux comprendre. Comprendre pourquoi un jour on né et pourquoi un jour on meurt. Comprendre pourquoi le bien existe, et pourquoi le mal existe. Comprendre à quoi sert la vie. Si c'est pour souffrir, je préfère mourir, peut-être que la mort est mieux que la vie? Mon cœur est en pièce. Je suis définitivement anéantis. Un jour quelqu'un à dit: Ne prenez pas la vie trop au sérieux car nous n'en sortirons pas vivant. Voilà mon erreur. La vie m'avait offert des moments magiques, mais au fond elle nous cache la vérité. La vie n'était remplie que de peine et de tristesse. Pourquoi? Pourquoi je n'est jamais montré mes emotions, puorquoi j'ai voulu faire croire que je n'avais pas de coeur ? Oui j'en ai un, un brisé, des milliards de morceaux sur peron de la mort même. Il avait laissé un trou béant et qui saigne, qui saigne a n'en plus finir. Je sais, je connais les personnes qui m'on fait ça, ou plutôt la personne.

Voilà vous savez tout. Vous savez maintenant que non Darkill n'est pas un monstre sans coeur, sadique et cruel. Oui il est perdu dans son malheur, il ne sait plus quoi faire mais comme dit plus tôt il n'y a personne pour le sortir de là.
Revenons au tigre qui était en face de Dark', il parla, aurait meiux fait de se taire et de partir en courant. Il "aboya":

- Qu'est-ce t'as? Pourquoi tu me regarde comme ça? Tu veux ma photo?

La haine de Darkill explosa.
Pour qui me prend-tu? Une photo de toi ? Rien à faire mon pauvre gars.

- Un je suis pas ton pot alors tu me parle pas comme ça, de deux je te regarde comme je veux et de trois tu va mourir!

Il rugit de toute ses cordes vocales, c'était puissant, le son se répercuta sur les paroies du canyon. Il courut droit sur l'animal, ne cherchant pas plus de paroles, il en avait marre, il voulait du sang, voir du sang couler ou plutôt faire coulé du sang. Il se jetta sur l'inconnu, visant directement le flan.

Je sentirai mon monde s'écrouler Je sentirai ma vie s'écrouler Je sentirai mon âme s'ébranler Et qui s'affaissera Qui disparaîtra avec toi.

"Un je suis pas ton pot alors tu me parle pas comme ça, de deux je te regarde comme je veux et de trois tu va mourir!"
J'ai écarquillé les yeux, alors que le tigre bondissait avec une forte qui m'a surpris. J'ai tenté de reculer, mais il m'a percuté de plein fouet, visant mes flancs. Je n'ai pas pu retenir mon grognement. Puis, j'ai décidé de contre-attaquer. J'ai essayé de lui griffer le visage, mais l'estafilade qui courait sur mon flanc me brûla, retenant mon geste. Le combat ne faisait que commencer... Je n'avais pas souvent peur, mais cette follie qui s'est reflétée dans ses yeux à ce moment là m'a foutu la pétoche...
J'ai bondi sur son dos...

- Il faut regarder le monde et se demander pourquoi il est ainsi, peut-être qu'une force a voulu que ce soit comme ça, peut-être que c'était prévu, peut-être que ça devait finir comme ça ou alors commencer de cette manière. Tout cela ne sont que des suppositions, personne ne sera la vérité, jamais. Dans le monde il y a ma mort, et si c'était ma seule solution, si la mort était la seule solution pour que je m'en sorte vivant ? Je suis bien là, en haut, en haut de tout. Les autres n'auront pas besoin de moi, j'ai tellement était un poids mort pour eux, qu'ils ne seront pas déçus par ma soudaine disparition. J'ai mal trop mal, je souffre, trop à mon gout. On dit que mettre fin à sa vie est lâche mais je ne le pense pas. Oui car quand un corps touche avec violence le sol, quand une balle déchire une tempe il nous reste 4 secondes.

Vous savez, 4 secondes, c'est le temps de dire au revoir, le temps de dire je t'aime, le temps de dire merde, le temps de dire je n'oublierai pas. 4 secondes, ça peut paraître insignifiant, mais 4 secondes avant de mourir, on est vivant. Il n'y a pas de bilan, comme on pourrait le croire, ni de best-of de notre existence. Il y a la vie, comme on la connait. Et souvent, il y a la douleur. C'est elle qui nous tient ici. C'est quand on arrête de souffrir que la vie s'échappe. Alors, 4 secondes avant votre mort, vous pouvez choisir de dire au revoir à ce monde qui vous a vu grandir, je t'aime à la personne qui partage votre vie, emmerder les autres une dernière fois où tout simplement vous taire.
Dans tous les cas, vous n'avez qu'un choix possible, alors choisissez-bien, c'est peut être la décision la plus importante que vous ayez à prendre.

Que sommes nous quand le ciel bas pèse comme un couvercles ? Il nous verse un jour noir et plus triste que les nuits ; quand la Terre est changée en un cachot humide où l'espérance, comme une chauve-souris , s'en va battant les murs de son aile timide et se cognant la tête a des plafonds pourris ; quand la pluie, étalant ses immenses traînées, d'une vaste prison imite les barreaux et qu'un peuple muet d'infâmes araignées viens tendre ses filets au fond de nos cerveaux , quand des cloches tout a coup sautent avec furie et lancent vers le ciel un affreux hurlement, et quand de longs corbillars , sans tambours ni musique , défilent lentement dans notre âme; l'espoir vaincu, pleure et l'angoisse atroce, despotique , sur mon crâne plante son drapeau noir .

Le tigre a sorti je ne sais quoi, des phrases qui à mon avis ne voulaient rien dire. Puis il m'avait attaqué. Je n'aurais jamais cru à une telle puissance. Chacun de ses coups m'ont fait hurlé. Je n'aurais jamais cru qu'un rugissement puisse autant reflèter la douleur, la terreur et le désespoir. Pourtant, ce cri là a été le mien, et il a été le mien durant tout le temps où l'autre tigre m'a torturé, sans que je ne puisse ne serait-ce que lui faire mal une seule fois.
J'avais mal, terriblement mal... Chaque coup qu'il m'a porté m'a un peu plus anéanti, tout n'était plus que douleur, que sang, chair et fourrure, que crocs et griffes... A ce moment j'ai eu envie de mourrir, je n'ai attendu que ça, que la douleur cesse...
Les yeux écarquillés, j'ai remarqué un corbeau non loin de là. Lui aussi, il attendait ma mort. Se repaître d'un cadavre... quoi de mieux pour un être aussi malsain?
Soudain, j'ai repéré une ouverture. L'autre tigre semblait absent. J'ai tenté le tout pour le tout. Je me suis libéré des griffes de mon adversaire, me suis mis à courir. Courir le plus vite possible, loin de cet infame félin. Tout mon corps me brûlait, j'ai pourtant couru. Pendant longtemps. Puis, à bout de souffle, sentant que le danger était sûrement passé, je me suis arrêté, hors d'haleine. Epiant les environs, j'avais peur. Très peur. Les battements de mon coeur étaient désordonnés, mes yeux écarquillés, mon pelage hérissé...
Vivre dans la peur, dans la crainte et la solitude... tel était mon sort désormais. Je n'étais même plus le chasseur, incontesté, mâitre des territoires... j'étais révolu au statu de proie, tel une souris entre les pattes griffues d'un chat, tel le rongeur galopant dans un terrain découvert, inconscient que l'aigle, au dessus de lui, l'espionne et le nargue... prêt à se jeter sur lui.
J'avais peur de sentir un souffle chaud derrière moi, d'entendre ne serait-ce que le bruit d'une respiration, un battement d'aile, un mumrure...

My Immortal . - a écouter à tout prix avec le Rp !

Griffe a écrit:: j'autorise Darkill à faire du power gaming pour une action dans ce RP

La vie et la mort ne sont pas si différentes, toutes deux tragiques, toutes deux sans pitiés ni sentiments .

Un mal être grandissait en moi. Une solitude profonde. Personne dans ce monde n'était apte à comprendre ma vision des choses. J'étais seul. Une peur grandissait jour après jour. Tout s'enchainait trop vite. Trop pour que je puisses le supporter. Je voulais prendre mon temps. Mais le temps pressait justement. Il fallait que je sois fort. Mais je ne l'étais pas. D'extérieur j'étais plutôt un tigre puissant et courageux. Ce n'était qu'apparences . J'étais en réalité un être brisée, sali, honteux, détruit par son passé. Et je ne pouvais l'oublier, il revenait toujours me remettre les souvenirs en face. Affronter la réalité et se taire. A travers la douleur et l'ignorance, la culpabilité. Le sentiment de ne pas avoir fait les choses actions au bon moment. Travailler le futur mais un futur effrayant. Ne pas regarder le passé malgré son aptitude à vous le remémorer contre votre gré. Profiter du présent alors qu'il n'est que inquiétude et stress pour cet avenir si proche et incertain. Comment aller d'un pas certain alors que ce qui nous attend est inconnu ? Il faut savoir faire face à la vie avec recul et philosophie. Voilà ma solution.

Pourtant voilà, c'était totalement impossible que les choses ralentissent. Tout était en route, tel un engrenage sans bouton off. C'était maintenant bien trop tard pour changer, pour espérer quoi que ce soit, pour tenter une amélioration, trop tard pour tout, le temps était définitivement passé. Comment expliquer la complexité de la situation, tellement dur, tellement impossible. Impossible, un mot qui résume une vie dans sont ensemble, un mot qui détruit tout les rêves et tout les avenirs, un mot qui suffit à clarifier la mort d'une personne. C'était trop compliqué pour mettre un mot dessus, c'était irréaliste, Darkill dans tout ces états, un monde au bord du gouffre, un paysage chaotique, une ambiance lourde, et cette pluie, battante comme une dizaine de minutes avant. Le tigre plongea à nouveau son regard dans celui noir profond de l'animal à plume. Il attendait une réponse, l'expression de l'oiseau se fit d'un seul coup dure et violente, il planta ses serres dans la terre meuble et poussa un cris, un cris déchirant le lassant martellement des goutes d'eau. Dark' rugit à son tour, défiant la bête avec toutes ses cordes vocales, le corbeau ne bougea pas, il resta caler là j'ai envi de dire comme un idiot mais il ne l'était pas. Le grand tigre griffa le sol puis compris enfin le message de son ami : "Tue le ça te fera du bien !". Il n'attendit pas plus et parti à la recherche de sa proie disparue. Les allées du canyon allaient devenir un cimetière temporaire, le temps que les corbeaux passent par là, Darkill se dit que la nature était bien faite, elle avait juste merdé sur une chose: lui. Il se faufila dans une étroite coursive et qui il vit ?! Gagné le tigre insolent de tout à l'heure, les blessures que lui avait faites Dark' un peu plus tôt était profondes et sont sang coulait sur le sol. Il n'eu pas besoin de voir son regard pour comprendre qu'il était mort de peur, l'odeur était amplement suffisante, c'était évident. Il fit un grognement sourd avant de fondre avec rage sur l'autre tigre qui ne connaissait bien sur pas la raison de l'énervement de notre tueur en série. Darkill plongea ses griffes dans les flans de la bête, puis ses crocs, sans aucun remords, mais juste du plaisir, un plaisir intense, qui grandissait dans son être, son invincibilité toute neuve lui donnant encore plus de force qu'il n'avait déjà. Il sentit le sang se répandre lentement dans la gueule, allant même jusqu'à sa gorge, son poitrail blanc était désormais rouge vif, la confusion dans son esprit était tellement grande, il voyait les tigres de son ancien clan tout autour de lui, le regardant tuer, il y avait aussi Ombre et il s'imaginer la meneuse des Rain la mine outragé, choqué et terriblement embarrassé. Il voyait la satisfaction de son père et la peur de sa mère, il voyait, il voyait beaucoup trop de choses, des choses que personne d'autre ne peut voir, la folie dans toute sa splendeur. Il sourit malgré lui en pensant à ce qu'il était en train de faire, il était entrain d'ôter une vie, d'envoyer une âme vers un autre monde, un monde qu'il espérait cruel. Il lui donna un puissant coup de patte qui le propulsa directement contre une paroi, il se releva légèrement sonner, Darkill en profita et lui sauta à la gorge sans chercher à comprendre et surtout à faire attention à la conséquence de ces actes. Ses longues canines firent giclé du sang de tout les côté, il pressa de plus en plus fort puis le tigre s'effondra sur le sol. Il le regarda un instant puis posa ses yeux sur son public, ils avaient tous un air choqué sauf Darkmind. Le gagnant pris alors la fuite avec une seule idée en tête : Ne jamais revenir.

Au loin, un rugissement a retenti. Lugubre comme une promesse de mort... la mort elle même qui hurle. L'écho résonnait, toujours aussi terrifiant. Je suis resté immobile. Pourtant, peut-être aurais-je échappé à l'innéductable si j'avais fui, tenté de trouver la sortie...
Un grand silence planait désormais, peut-être plus terrible encore. J'ignorais si le tigre s'était mis à ma recherche. J'avais peur. C'était donc ça, être une proie? Sentir chacun de ses membres trembler, se savoir traqué, sans aucun repos, si proche de la mort qu'on la voit, qu'on pourrait la toucher, qu'on risque à tout moment d'y sombrer... Mes yeux étaient grands ouverts, je ne savais comment échapper à l'inneductable.
Quand un grognement sourd a résonné, mon coeur a raté un battement. Je me suis lentement retourné, les yeux injectés de sang à cause de la peur, de la fatigue qui m'affaiblissait. Une vision d'horreur m'attendait. Une silhouette massive m'a chargé, si rapide que je n'ai pu faire le moindre mouvement avant l'impacte.
J'ai senti ses griffes, telles des aiguilles, me transpercer les flancs, le visage. J'ai entendu mes cris, mes plaintes, plus lointaines que si un tigre avait hurlé depuis l'autre bout du canyon. Je n'étais plus Cyan, je n'étais plus rien du tout. Plus que douleur et agoie, plus que sang et terreur... Ces quatres mots... Douleur, agonie, terreur, sang... Ils résumaient mon sort, résumaient tout, ma vie. Le monde autour de moi était rouge, rouge écarlate comme le sang qui me recouvrait, qui me faisait vivre, ce qui, en coulant à flot hors de mon corps, faisait partir ma vie...
Je n'ai rien senti quand j'ai percuté la parois, rien senti lorsque le tigre m'a attaqué de nouveau... rien de plus que ce que je n'étais déjà. Une vive douleur à la gorge, plus intense, plus terrible. Un craquement sourd, je partais déjà.
J'ai eu une pensée pour Star... Une pensée pour mon clan, pour les Wind... Je ne ressentais plus rien. Juste une immense grattitude envers eux. Merci... Adieu...
Puis tout devint noir...

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