Juste un instant [PV Darkill]

Juste un instant

Je me sentais mal... Je ne savais pas vraiment ce que j'avais... Tout était confu dans mon esprit. Un besoin... besoin de quoi? Besoin de m'exprimer, besoin de me défouler, de me battre, de planter mes griffes dans la chaire... Mais pourquoi toutes ces envies meurtrières? Me battre, je n'avais fait que ça depuis ma tendre enfance... c'était devenu une habitude, un besoin presque une drogue...
Mais au delà de tout ça, le manque d'une présence. Quelqu'un qui m'avait abandonné. Lui. Darkill, celui qui était mon idole, celui que je vénérais presque, la seule personne à laquelle je voulais me mesurer, je voulais devenir comme lui. Durant quelques jours ce rêve était devenu réalité... Puis Darkill avait disparu.
Encore, j'éprouvais une rage sans nom. A son égard? Non... Comment pouvais-je le détester? Savoir qu'il était parti sans m'emmener, qu'il était parti sans me prévenir... je le haïssais presque pour cela. Et pourtant je ne pouvais le voir autrement que comme le tigre parfait, celui qui aurait pu m'emmener au sommet de ma gloire, me rendre plus forte, plus puissante... invincible.
Avec lui j'aurais pu vaincre Endless, j'aurais pu devenie le meilleur chef que le monde ait connu, la meilleur des meilleurs... on m'aurait comparé au soleil, dix fois mieux...
Mais Darkill était parti, celui qui m'aurait fait devenir une déesse... Mon idole, mon dieu à moi. Tout mes rêves partaient en fumée. Mes projets que j'avais élaboré, l'incluant, lui qui avait ajouté une touche de perfection à tous mes plans... Il était parti, il avait tout... détruit.
*Comment peux-tu te fier autant à une personne? Tu ne dépends de rien ni de personne, compter sur les autres ne te mènera qu'à ta perte. Tu as voulu jouer, tu as compris maintenant.*
Les os de créatures égarées au milieu de ce labyrinthe étaient éparpillés sur mon chemin. J'en envoyais voler un contre la paroi dure du canyon. Soudain je poussais un rugissement qui se répercuta dans le canyon, entre les falaises... Un corbeau croassa, comme pour répondre à mon hurlement. Je me mis à courir. Autour de moi l'écho de mon cri se répercutait, je l'écoutais faiblir à mesure qu'il se répétait... J'accélérais l'allure.
*Maintenant tu dois tout rebâtir, ton histoire... avec pour seul protagoniste toi... et Endless...*
Je fermais les yeux à moitié, tout en continuant de courir. Où est-ce que j'allais? Où me conduisaient mes pas? Je n'en savais rien. J'étais perdue? Peut-être, et alors? Je m'en fichais, je continuais de sinuer entre les parois rocheuses.
Enfin je ralentis, fermant les yeux, évacuant le plus d'air possible de mes poumons, chassant mes pensées. Un moment de silence suivit... Je rouvris grand les yeux, mon assurance retrouvée. De nouveau cette lueur argneuse dans le regard, cet air supérieur, cette démarche sûr de soi, ces griffes prêtes à trancher, ce corps fuselé prêt à bondir. Toute ces sensations retrouvées me quittèrent soudain, je ne sais pourquoi. Je baissais la queue.
Je m'assis face au mur de rocaille qui me bloquait le passage...

♫

Doucement, on y va, ensemble ce sera plus simple, lente avancé, magistrale, royale, tout droit sortie d'un autre temps. Une pros session digne des plus grands évènement, la tête haute, le regard suffisant et avec derrière lui des dizaines de corbeaux, il traçait son chemin, il traçait son chemin qui se voulait sans obstacle, de toutes manières les rochers eux même ce seraient déplacés pour le laissait passer. Ses lourdes pattes laissaient une empreinte indélébile dans la poussière du sol rugueux, ses griffes grisaient légèrement sur les pierres plates. Son souffle était régulier, posé, on entendait sa respiration au gré des mouvements du vent, sa langue rosée sortait à peine de sa gueule, signe d'une longue et fatigante marche, ses moustaches étaient frémissement, l'attention à son plus haut niveau. Ses yeux ocres et flamboyants scrutaient le paysage avec véhémence et fierté, sa pupille était rétrécit, le chasseur, le maître de ce monde surement pas mais le maître des esprit avec certitude. Il s'arrêta d'un seul coup, tout les oiseaux avec lui. Pas un ne poussait un cris, le silence morbide mais de mise. Il leva la tête sur l'imposante paroi de pierre qui lui faisait fasse, l'ombre de cette dernière de recouvrait entièrement. Il mit sa patte en l'air sortit ses longues griffe ivoire dans le même mouvement et griffa le mur rocheux produisant un bruit atroce, perssant, déchirant les tympans, il retroussa ses babines sur ce qui était une esquisse de sourire, empreint de cruauté certes mais également de contentement et de satisfaction. Il balança sa queue de gauche à droite et fixa la seule brèche dans le mur, la seule entrée vers là où il se rendait, seul et unique passage une entrée certes mais une sortie également. Il se retourna et regarda tour à tour les corbeaux il leur dit de manière silencieuse comme lui seul savait le faire " A partir de maintenant je fais route seul, qu'un seul m'accompagne en survolant l'endroit " Comme un ordre tactile un oiseux noir ouvra ses ailes, le vent se prit dans ses plumes au reflets bleues cuivrés, il battit une fois, deux fois et s'éleva au dessus de tout, il plongea tout droit vers les roches, puis il disparu, les autres croassèrent une fois en signe d'aurevoir à leur maître puis dans la même grâce que leur congénère s'envolèrent comme un seul roi des airs. Il se retrouva seul, seul mais habité, habité par les même démons que sa dernière visite ici. Il leva les yeux vers ce ciel bleu limpide, magnifique, il les ferma et laissa le vent caresser son visage, il laissa les milliers d'odeurs familière emplir ses narines de leurs douce subtilité, il laissa le soleil de début d'après midi réchauffer son pelage orangé puis il les rouvrit et plus déterminé que jamais il s'engouffra dans la faille. Alors qu'il marchait sereinement il se souvint de l'un de ces cauchemars ...

Comment, comment elle peut parler de solidarité, j'ai tout donné pour elle, tout, j'aurai même donné ma vie si il le fallait et elle me dit que je ne suis pas solidaire ? C'est elle qui me laisse seul et pas le contraire. C'est l'hôpital qui se moque de la charité. Je souffre, je souffre d'une manière extrême mais je ne dis rien de plus à vrai dire elle me saute dessus avant que je n'es pu ouvrir ma gueule. Elle est comme une furie, frappant de toutes ces forces, malheureusement pour moi elle en a beaucoup, beaucoup plus que moi, je suis encore un jeune chat et je n'es guère d'expérience au combat. Je lui donne un grand coup de griffe dans le flan et elle tomba à terre mais elle se relève rapidement et facilement, jamais je vais pouvoir tenir le choc. Mon sang coule à flot mes larmes également, je suis en train de me faire tuer par ma mère celle que je calinais 10 minutes plus tôt, pourquoi je me suis opposé à son départ ? Pourquoi, pourquoi je n'ai que ce mot dans ma tête, oui que pourquoi. Pourquoi la vie est faite comme ça, pourquoi je suis fais comme ça, pourquoi je dois souffrir 24h/24, pourquoi je ressens cela pour elle. Ce sentiment que j'ai envers elle est impossible, comme puis-je aimer celle qui me tue en ce moment même. En parlant de tuer, elle me donne un coup de crocs très très violent à la nuque et je tombe au sol pour la première fois de l'affrontement, je crois que jamais plus je ne me relèverai.

Je vois maman reprendre ses esprits, je la vois alarmé par mon état, je veux lui crier de ne pas être triste mais cette action est totalement impossible. Elle vient vers moi et murmure mon nom en gémissant, je ne veux pas mourir ainsi, comment tout va ce passer ensuite? Va-t-elle continuer à vire? Impossible comme tout le reste d'ailleurs. Elle penche sa tête vers moi et me renifle le visage, je ferme les yeux, je sens Maman près de moi, son souffle me caresse le visage, moi je lutte avec la mort même mais peu à peu elle m'emporte. Je sens la douce couverture du sommeil éternel me recouvrir doucement, lentement, presque avec grâce. Il faut que je parle, sinon il sera trop tard ensuite. Une ultime larme sillonne sur mon visage, je tourne la tête vers elle et lui ouvre mon coeur:

•• Maman. Je t'aime et je ne peux rien y faire, mon âme se consume pour toi, bien au delà de toute peur et de toute souffrance. Je suis heureux que tu sois là, je sais c'est toi qui m'a tué mais on meurt tous un jour non ? Je préfère mourir sous tes griffes. Je sens le froid dans mon esprit, il est temps pour moi de te dire adieu. Ne m'oublis pas Maman, ne m'oublis pas ...

Il butta soudain contre une paroi, il regarda et entendit une respiration de l'autre côté. Il inspira à fond, Elle, Elle se tenait derrière. Il grogna, un grognement sonore pour lui faire savoir que c'était lui. Lui et personne d'autre, lui, lui, lui et encore et toujours lui. Sa joie n'était pas visable mais il était très heureux de la retrouver même si il n'avait pas l'intention de rester ...

Mais j'y pense, je dis il depuis le début. Il ou plutôt lui. Cet être qui a tant fait parlé de lui et qui a l'audace et le courage de refaire surface. Madames et Messieurs j'ai l'honneur de vous présenter ou représenter le noble et puissant Dakill .

Un grondement sourd, comme venu des entrailles de la terre... je dressai soudain les oreilles, relèvant les yeux. Un rêve? C'était impossible... Pourtant l'écho se répètait inlassablement, ne semblait même pas faiblire. Au dessus de moi un corbeau planait, faisant des ronds au dessus du canyon.
*Darkill?*
Je me relèvai soudain, je tremblais. Mes yeux passèrent de la paroie face à moi à l'oiseau de jais dans la ciel. Je voulus hurler un nom, mais ma voix resta bloquée au fond de ma gorge. Soudain je me mis à longer le mur de pierre. Je cherchai. QU'est-ce que je cherchais? Une faille, un passage, un chemin, quelque chose qui pourrait me relier à cette voix qui résonnait encore dans mon esprit, quelque chose qui me permettrait de LE rejoindre. C'était une conviction, Darkill était là, de l'autre côté de cette rocaille. Mes yeux s'arrêtèrent sur une faille dans la roche, à environ trois mètres au dessus du sol.
Je bondis sur un rocher qui dépassait du mur, puis sur un autre, tentant de planter mes griffes dans la pierre pour m'accrocher. Je n'avais plus conscience du danger de l'ascension, ni du vide qui s'élargissait de plus en plus en dessous de moi. Seul ce regard ardent comme la lave occupait mon esprit entier. Enfin j'atteinds l'entrée du tunnel. Il était si étroit que j'aurais dû avoir peur d'y rester bloquer. Pourtant je m'élançais à l'intérieur sans réfléchir, sans même me demander si il me mènerait vraiment à lui...
Enfin ma gorge se dessera. Tout en me faufilant le plus rapidement possible au milieu de la pierre, ma voix résonna jusqu'au fin fond du canyon, son écho semblant me poursuivre au grè de ma progression.

- DARKILL!!!

Il faisait noir, et je ne sais quelle force m'aida à rester droite, à ne pas me cogner... Le boyau s'étirait infiniement, je perdis bientôt le fil du temps...

*Pourquoi es-tu parti?
Pourquoi tu m'as laissé?
Pourquoi m'as-tu fait tant souffrir?
Pourquoi est-ce que tu n'as pas tenu ta promesse?
Pourquoi est-ce que je pleur à cause de toi?*

Enfin ma vue s'éclaircit. AU milieu de cet endroit sombre dans lequel je courais, au fond de ce tunnel qui me semblait infini, qui semblait vouloir me retenir prisonnière à jamais, vouloir m'empêcher de LE revoir... une lumière éclatante...
*J'arrive...*
Pour la première fois depuis plusieurs jours un magnifique sourire éclatant se dessina sur mon visage lorsqu'enfin je quittais le boyau souterrain. En dessous de moi une puissante silhouette rousse, comme une incarnation de la force, de la puissance, une incarnation du combat, un Dieu à mes yeux...
Darkill...

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♫

Un jour Jefferson à dit: Les contes de fées ne révèlent pas aux enfants que les dragons existe, les enfants le savent déjà. Les contes de fées révèlent aux enfants que l'on peut tuer les dragons.

Dans toutes les histoires il y a un méchant, toujours un être maléfique qui est là pour nuire au bonheur du héros, du héros et de toute sa famille. Alors ce lance une couse interminable entre les deux personnages, une course qui à des hauts et des bas, une course qui jusqu'au dernier instant fait croire à la victoire du méchant mais en fait c'est le juvénile héros qui emporte la bataille. Ce qu'on ne dit pas c'est que souvent le méchant n'ai pas véritablement mort et que l'histoire à toujours une suite. Les gens ne se rendent pas compte de cela mais le gentil est généralement quelqu'un de mal dans sa tête qui si on réfléchit bien et plus dangereux que le supposé perturbateur, qui serai capable de résister à l'appel du pouvoir, même l'être le plus neutre, le plus sage et le plus respectable n'en n'ai pas capable alors pourquoi les héros des histoires le seraient-ils ? Question sans réponses ...

Le temps est compté malgré tout ce qu'il peut dire ou penser, il pense bizarrement parfois, alors surtout il ne faut pas se fier à ce que dit sa tête. Son coeur bat à tout rompre, la voir, il veut la voir, ça fait longtemps et si elle ne vas pas bien elle a besoin de lui. Besoin de lui, il a besoin d'elle. Une larme trace sa sanglant sillon sur ma joue, elle tombe sur le sol poussiéreux et pourtant si habituel de l'endroit. Elle, elle peut le comprendre, l'entendre, avec elle il peut exprimer ses peurs et ses doutes sans en avoir honte. Il n'a pas besoin de se cacher avec elle et elle n'a pas besoin de se cacher avec lui. Il la voit, ça y est, elle est là, devant lui. C'est fou, c'est impensable la manière dont il c'est attaché à elle, pourtant, et oui pourtant, Darkill n'aime personne mais elle avait sut lui mettre du baume au coeur, cette petite que son père avait façonné comme une machine de guerre et qui pourtant résistait, résistait chaque jour un peu plus. En un sens elle lui ressemblait étrangement pour cette raison mais elle différait de lui sur d'autre point : Darkill n'avait guère aspiration au pouvoir, même si il aimait ce savoir puissant et respecté il ne poussait pas cette envie au point de vouloir faire un coup d'état, la jeune Ombre elle, était pleine d'une ambition farouche, une ambition qui la menait à vouloir prendre la place d'Endless à la tête des Rains. En cela il la trouvait courageuse et c'est pour cela qu'il voulait l'aider, lui apprendre ce qu'il savait mais si il était là aujourd'hui c'était surtout pour la voir en tant qu'amie, lui expliquer les raisons de son départ brusque et malheureusement de longue durée. Il s'avança vers elle, elle avait grandit depuis leur dernier entrainement et il songea un instant à la force qu'elle avait dut gagner puis il leva la tête pour mieux la voir et lança d'une voix plus douce que d'ordinaire :

- Alors, on ne vient pas dire bonjour à son vieux mentor ?

Il la gratifia d'un sourire ravageur, et s'assit au pied de la paroi en l'attendant.

Darkill...
Il était là, mon Grand tigre à moi comme je l'appelais durant mes premiers jours... Il me regardait avec un sourire que j'appréciai grandement. Comment est-ce que j'avais pu me passer de ses entraînement? Comment avais-je pu passer autant de temps sans le revoir? Je compris soudain cette douleur et ce manque que j'éprouvais encore quelques heures plus tôt.

- Alors, on ne vient pas dire bonjour à son vieux mentor ?

Je lui décochais un sourire éblouissant, avant de descendre à toute vitesse les éboulis de rochers avec agilité. Posant les pattes sur la terre ferme je plantais mes yeux noirs dans son regard de braise.

- Tu m'as manqué...

Tout en osant me frotter contre lui je repensais à ma colère, tout à l'heure. Avait-elle vraiment raison d'être? Je m'écartais alors de lui et lui posais un regard interrogateur, soucieux...

- Pourquoi es-tu parti? Pourquoi tu m'as abandonné? Tu m'avais promis de me rendre invincible...

Mon expression avait laissé place à de la peine... Je voulais savoir, mais me confierait-il ses secrets? AVait-il fait quelque chose qui l'avait contraint de se cacher? Voulait-il tout simplement vivre en solitaire, qu'on lui fiche la paix? Regrettait-il de m'avoir proposé de m'entraîner?
A cette idée mon coeur accélérat... Se pouvait-il que je ne sois pas à la hauteur de ses enseignements? Etait-ce encore autre chose? Je me souvins soudain d'une rumeur que j'avais entendu circuler au propos de Darkill, d'un assassinat... Est-ce que c'était vrai? L'idée de donner la mort à l'un de mes semblables m'était insupportable, mais que s'était-il réellement passé? Entre rumeur et vérité je savais qu'il y avait toujours des différences fénoménales...
Avec une lueur d'incertitude je continuais à dévisager mon mentor. Son secret était-il si lourd?

Toujours d'actualité ?
(Désolé, mais avec tous ces sujets en cours qui ne sont pas finis ... )

Non, c'est bon. Darkill va revenir définitivement donc c'est bon, il est mort ce sujet .

Juste un instant [PV Darkill]

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