Enfin! Deux ans!
Libre =)

Mes yeux souvrirent peu à peu sur un magnifique paysage. J'avais passé la niut sous un arbre, et tout juste devant moi, se dressai des montagnes. C'est avec exitation que je me rappella quel jour on était aujourd'hui.

- Enfin! Deux ans! lançai-je, ne pouvant cacher ma joie.

Je m'ébroua, avant de contempler les montagnes. Je me leva, avant de remarquer que mes pattes était un peu plus loin du sol qu'a l'habitude. Même si je savais que je n'avais pas grandit seulement cette nuit, j'étais content, j'avais le trois-quart de ma taille adulte!

Je m'approcha du pied de la montagne, avant de regarder mon sommet. Chaque jour, je devenais de plus en plus fort, et aujourd'hui - comme défi - s'annonçait une partie de chasse dans les montagnes. Je me lécha les babines, rien qu'a penser à manger. Il ne faut pas oublier le Clan! me rappelais-je.

Follement, je commença à gravir la montagne au grand galop. J'aimais sentir le vent dans mon visage, savoir qu'es-ce qu'est la liberté. C'était elle qui rendait heurex. Tel était mon avis. Je m'arrêta brusquement car j'avais entendu un bruit. Mes petites oreilles rondes pointèrent dans toutes les directions, cherchant la source de ce bruit.

Un lièvre déenbulai derrière les buissons qui le cachait, je m'approcha doucement, et bondit. Quel malheur ce fut lorsque le rongeur s'enfuis. Je l'avais manqué de proche, mais je me lança à sa poursuite, j'avais l'impression de courir aussi vite que le vent, je savais que j'étais capable de rattraper ce lièvre, même si cet animal était considéré comme un des plus rapide de la forêt. Lorsqu'il fut à quelques logeurs de queue de son terrier, je bondis, et c'est à ma grande joie que je l'attrapa. Sa fera au moins une histoire à raconter aux copains, j'ai attrapé un lièvre à la course! me dis-je, fier de mon exploit

J'étais pour me remettre en chasse, quand tout à coup, un animal vint à moi. Il s'agissait d'un gros rat, qui me montra les crocs, voulant s'emparer de ma proie. Je grogna, montrant les dents et hérissa mon pelage comme un dément. C'était un diné bien mérité tout de même! Il ne fallait pas qu'il finisse dans le ventre d'un de ces sac-à-puces.

Mais le gros rongeur n'en fit rien, il charga sur moi. Il ne fallait surtout pas qu'il me morde, ce petit animal était capable de tout. Je lui donna un coup de patte qu'il sentit bien, mais il continua à essayer de s'emparer de mon lièvre. D'un coup de dents, je lui brisa le coup, mais c'est avec étonnement que je vis d'autres rats, aussi gros les un que les autres, sortir d'un buisson.

Grognant, je leur lança le corps de leur ami, comme avertissement. Mais bien entendu, ces animaux me chargèrent, tous en même temps. Je me débattait comme un fou, j'avais déjà tué trois rats, quand il revinrent plus nombreux. Ça ne finira jamais?

J'étais évidamment en mauvaise position, et incapable de fuir, je ne pouvais que continuer à tuer des rats. Puis un tigre sortit des fourrés, pour me venir en aide...

Ce matin, alors que le soleil se levait à peine, j'avais pris la décision de faire un peu d'escalade. Quoi de mieux après tout pour garder la santé? Depuis quelques temps, je restais confiné dans la plaine, à part lorsque celle-ci avait été innondée, où je m'étais réfugié près du ruisseau enflammé. Ce matin, j'avais donc marché en direction des montagnes, ces hauts pics rocheux qui n'appartenaient qu'aux Sun, d'où on pouvait apercevoir chacun des quatres territoires. Un souvenir fugace me rappelais qu'on pouvais entrevoir les pics enneigés des terres libres. Un endroit magnifique, au paysage rare, que j'avais entrepris d'atteindre.
Je commençais, lentement mais sûrement, à prendre de l'altitude. Il ne fallait pas encore escalader, mais se contenter de marcher et marcher indéfiniement. C'est à ce moment là que j'entendis le couinement reconaissavble d'un rat, puis d'autres et encore d'autres. Je m'approchais à pattes de velours, aperçu un jeune tigre que je conaissais, et bondis. Je me débarassais en quelques secondes de la moitié des rongeurs qui assaillaient le jeune Flamme. Puis, les autres, ayant compris que rien ne servait de continuer une bataille perdue d'avance, quittèrent l'endroit pour rejoindre leur trou.
Je regardais Flamme. Depuis la dernière fois, il avait un peu grandi. Je me demandais quel âge il avait désormais. Bientôt deux ans, sans aucun doutes. L'âge où l'on devenais adulte, un beau jour dans sa vie.

- Salutations, jeune Flamme. Dis-moi, tu as grandis depuis la dernière fois!

Je souris au jeune tigre, fier qu'il fasse parti de mon clan et puisse assurer la génération future... Je me demandais qu'est-ce qu'il faisait de ses journées. Sûrement les passait-il à chasser pour le clan. Un brave tigre, ce Flamme...

Donc, Flamme était venu pour chasser et, comme moi, pour escalader ce pic rocheux... Un moment de silence passa. J'aimais le silence. Je restais assis, contemplant le paysage que nous offrait ce petit surplomb sur lequel nous nous trouvions. Pendant ce temps, le jeune mâle s'était allongé pour dévorer son lapin. Puis il fit sa toilette, et durant ce temps j'essayais pour une fois de me souvenir du jour de mes deux ans. Quelques souvenirs me pavenaient, dont celui où ma mère me faisait rencontrer Matahari. Je pensais brièvement à elle, me demandant ce que j'aurais fait si elle nétait pas morte. Serions-nous partis tous les deux en solitaires, et aurions-nous rejoint les Suns? Puis, chassant ces idées de ma tête, je me concentrais sur le vent qui ébouriffait ma crinière blanche.
Quelques instants encore passèrent, puis je me relevais lentement, fixant le sommet de la montagne. Regardant Flamme, je lui dis enfin:

- Si tu continu par là-haut, ta conpagnie ne me sera pas de refus. Si tu restes chasser ici, je dois alors te dire aurevoir, et bonne chance.

Je lui souris, commençant lentement à marcher. Si le jeune Flamme me rejoignait, il n'avait qu'à faire quelques pas pour me ratrapper.

J'entendis les pas discrets de Flamme s'empresser de me rejoindre. Il syncronisa son allure à la mienne et me lança un regard.
"Je veux bien t'accompagner, rien ne m'empêchera de chasser pendant ce temps!"
Je fis un sourire qui répondait au sien, me tus comme souvent. Je continuais à marcher à une allure soutenue. Si cela ne me fatiguait aucunement, il vallait mieux économiser ses forces et profiter, pourquoi non, du paysage que nous offrait la hauteur. Le soleil tapait fort, mais heureusement, une brise fraiche nous soufflait au visage.
Bientôt, les arbres se raréfièrent, le sol devint de roche et non plus de terre meuble. La pente se raidit petit à petit, si bien qu'au bout d'un temps, nous fumes obligés de prendre appuis sur nos pattes arrières pour se propulser vers l'avant. Mon long pelage de tigre des neiges n'était en rien pour arranger le tout. Je commençais à avoir terriblement chaud, surtout au cou où une épaisse crinière blanche, humide à cause de la ma transpiration, me protégeait le cou.
Je croisais le regard de Flamme, l'encourageais d'un sourire... Je me demandais ce qui se passerait quand nous aurions à escalader...

Allongé au sommet de la montagne, Flamme et moi regardions le magnifique paysage qui nous sautait aux yeux. Peu à peu, le soleil disparaissait derrière l'horizon aux couleurs orangées, les ombres s'allongeaient et les étoiles arrivaient par centaines.
Enfin, un dernier flash de lumière innonda les territoires, et le noir se fit. Au dessus de nous, la lune brillait déjà, nous innondant de sa lumière argentée. Mon pelage blanc avait des aspects fantômatiques, et même le pelage couleur feu de Flamme prenait des teintes argentées. Je lui souris dans le noir, et regardais la lune.
Puis, d'une voix douce et posée, je lui dis:

- Descendre tout de suite serait de la pure follie, et nous ne nous en sortirions pas. Je te propose de passer la nuit ici. Demain, à l'aurore, lorsqu'il y aura plus de lumière, nous redescendrons. Cela te convient-il?

Puis, sans réellement prendre garde à sa réponse, je m'allongeais contre un grand rocher, pattes tendues devant moi, et je posai la tête sur mes pattes.

Enfin, la pente devint moins raide. C'était plutôt une sorte de colline. Regardant dans le ciel, je vus qu'il était un peu plus tard que midi.
- Sa va toujours?
Je sursauta, tellement nous avions descendus en silence. Je m'ébrouai, avant de dire :
- Oui! Ça va toujours!

Je m'assis, avant de lécher mes coussinets un peu abimés à cause des pierres qu'on retrouvait plus haut. Puis, je regarda en bas, ce n'était plus très loin, peut-être quelques centaines de queues? Comparé à ce que nous venions de faire, ce n'était rien! Je déclara, d'une voix légère et amusée :

Oui! Ça va toujours!
Je souris, avant de reprendre lentement. J'apercevais, au loin, le pied des pics, signe que nous étions bientôt arrivés. Flamme brisa le court silence de sa voix espiègle:
"Si on descend à la course, on ira à une vitesse extra! Moi j'essaie, toi?"
Je n'eu pas le temps d'acquiescer, que le jeune tigre dévalait déjà la distance qui nous séparait du pied de la montagne. Je le rejoignis au petit trot, avec facilité, me laissant porter par l'appesanteur. Flamme avait l'air en forme, et moi aussi pour une fois.
Je regardais les allentours. Depuis notre départ la veille, rien n'avait changé. Pourquoi est-ce que ça aurait changé après tout?

-Bien, je pense que je vais devoir te quitter, jeune Flamme. Nos chemins se recroiseront sûrement bientôt, nous sommes frères de clan après tout... Au revoir.

Je lui fis une esquisse de sourire, avant de saluer le jeune mâle et de partir au trot...

Whiteprince vint me rejoindre quelques instants après, au petit trot. Il avait l'air heureux, mais en bas complètement, il jeta un coup d'oeil aux alentours, comme si quelque chose avait changé de place. Pourtant, tout était dans l'état dans lequel nous l'avions laissé hier. Pourquoi quelque chose aurait changé de place?
Je m'assis avant de hausser les épaules, et il me dit :
-Bien, je pense que je vais devoir te quitter, jeune Flamme. Nos chemins se recroiseront sûrement bientôt, nous sommes frères de clan après tout... Au revoir.

Je fit un signe de tête, avant de me relever d'un bond souple. Puis, je partis dans ma direction, me laissant porter par la brise légère, vers cette terrible tentatrice, l'aventure...