Après ma confrontation avec Anorexia, Flamme et Endless, jétais entrée dans le canyon. Cela faisait peut-être une heure que je trottais dans l'ombre des falaises. Je m'étais amusée à prendre de petits chemins tortueux qui s'éloignaient des larges allées qu'empruntent les autres tigres.
Je me sentais frustrée d'avoir été presque chassée des plateaux. Je me demandait toujours pourquoi deux chefs de clans ennemis discutaient d'un jeune tigron âgée d'à peine un an et demi... d'accord, j'en avais à peine deux moi aussi. Mais tout de même! C'est en me posant cette question que je continuait mon petit bonhomme de chemin à travers le canyon.
SOudain, une énorme pierre tomba à quelques centimètres de moi. C'est là que le canyon me parut soudain dangereux, sombre et effrayant. Et puis, où étais-je? Je m'arrêtais, pivotant sur moi même pour essayer de repérer les lieux. Je commençais à avoir peur. Non peur d'un quelquonc danger, un tigre qui rode ou une montée trop soudaine des eaux. Non, j'aimais ce genre de danger, où je devais courir vite ou me battre, puisque j'aimais galopper jusqu'à ne plus sentir le sol sous mes pattes, et me battre jusqu'à sentir mon épuisement presque palpable. J'aimais la montée d'adrénaline due à cette peur qui m'offrait une force que je ne pouvais atteindre autrement.
Cette peur-là était différente. La peur de l'inconnue peut-être. Celle d'être totalement perdue et qui donne l'impression qu'on ne verra plus jamais ses proches. Je me remis à trotter, plus lentement cette fois-ci, pour essayez de repérer les lieux. Mon coeur s'emballa comme jamais. Je me mis à courir de toutes mes forces, essayant de chasser cette peur qui me tordais l'estomac. Je galoppais comme une folle; devant moi, j'aperçus une creuvasse que je franchis d'un bond. Au bout de quelques minutes dans cette course folle, je m'arrêtais. Ma peur revins illico. Le soleil déclinait, j'étais seule dans un monde sec fait de roche et de gouffres mortels.
Je bondis sur un rocher qui dépassait de la falaise à laquelle j'étais adossée, puis franchis le vide qui me séparait d'une haute sallie rocheuse. Désespérée, je m'allongeai sur la pierre.
SOudain, je crus entendre des bruits de pas et voir une ombre bouger. Une bourasque me souffla dans le dos, si bien que je ne pouvais savoir ce qu'était la chose qui bougeait un peu plu loin.

- Qui est là? m'exclamais-je. Le silence revint. HOUHOU ! Il y a quelqu'un?

Je me relevais à la hâte. De nouveau, une gigantesque ombre bougea. La peur m'envahit de nouveau. LA peur, celle que j'aimais sentir en moi, celle qui décuplait mes forces. D'un bond prodigieux, je sautais à terre et fis face à ce qui m'attendait.

Je faisais face à un tigre du clan Rain. Il était grand. Très grand, et je sentais ses muscles rouler sous son pelage couleur flamme. Il était allongé par terre, et j'aperçus une grosse épine enfoncée dans sa patte.
"Je suis Torrack des Rain et toi? " Me dit-il.
J'hésitais. Jamais je n'avais vy tigre aussi imposant, et il me faisait presque trop peur. Le mâle afficha un sourir que je trouvais plutôt moqueur. Qu'est-ce qu'il avait! J'avais envie de lui cracher la question au visage, mais toujours, la vision d'un tigre aussi grand m'empêchait d'être sarcastique et méchante.
Je lui répondis enfin.

- Je m'appelle Liarivy, du clan Wind, dis-je en relevant la tête.

J'étais fier de faire parti du clan Wind, avec un meneur aussi fort. SOudain, la ressemblance entre Eridan, mon chef, et ce tigre ma frappa de plein fouet. Comment s'appelait-il déjà? Torrack. J'écarquillais les yeux. LE Torrack. Le frère jumeaux d'Eridan, qui avait subitement disparut après la mort de son père et de Sofia, la mère de Sonia et Sorrack, la compagne cachée d'Eridan. D'ailleurs, c'est en mémoire à Torrack que Sofia avait nommé ainsi son fils, Sorrack.

- Torrack! ne pus-je m'empêcher de bagayer. Le frère jumeaux d'Eridan...

Je baissais la tête en signe de salut., mais me redressais tout à coup, me remémorant l'état dans lequel était mon chef depuis que son frère était parti. Torrack était en parti la cause des problèmes d'Eridan. Je fronçais les sourcils.

- En parlant d'Eridan. Votre départ l'a grandement affecté... Si je puis me permettre.

Je regardais Torrack. Le respect mélangé à l'amertume emplissait mon regard. J'attendis impatiemment qu'il me réponde quelque chose.

- Je m'appelle Liarivy, du clan Wind,

C'est lorsque j'entendis de sa propre bouche qu'elle faisait partie des Wind que je fut pris d'une peur panique...Et que je pris consience de mon erreur ...
- Torrack! bagaya-t-elle. Le frère jumeaux d'Eridan...

Elle était surprise, quoi de plus normal? Elle faisait partie des Wind elle connaissait donc mon histoire et ma peur ressurgie...Et si elle racontait tout à Eridan ?! Ca je ne voulais pas mais je pourrais peut-être me servir d'elle comme messagères entre moi et mon frère...Je réfléchit longuement laissant les souvenir revenir à moi un peu trop d'ailleurs et la femelle me fixé encore elle dit quelque chose qui me blaissa, me tua presque"En parlant d'Eridan. Votre départ l'a grandement affecté... Si je puis me permettre" Cette phrase me fit réagir et me sortis de mes souvenirs Malgrés la douleur je me levais et répondit à la jeune tigresse:

-Ecoute il ne faut surtout pas qu'Eridan sache que je suis ici! Ceci pourrait être notre petit secret mais tu pourras lui dire une seule chose que je vais bien d'accord?

Je guéttais ses réactions pour savoir si oui ou non elle accepterait de toute manière si elle refusé je la turais dons dans tout les cas c'était bon pour moi...Je me dit aussi que debout comme ça je devais être imprèssinant...

[court pardon...]

Lorsqu'il entendit mes paroles, Torrack se figea quelques secondes. Puis, ayant retrouvé sa froideur habituelle, me souffla ces quelques mots:
"Ecoute il ne faut surtout pas qu'Eridan sache que je suis ici! Ceci pourrait être notre petit secret mais tu pourras lui dire une seule chose que je vais bien d'accord?"
Je l'écoutais sans répondre tout de suite, réfléchissant à ses paroles. Pourquoi ne voulait-il pas que son frère, qui s'inquiétait tant pour lui, ne sache pas qu'il se trouvait encore sur les terres des clans? Je n'osais pas lui demander. Tout à l'heure, ma curiosité avait faillit me blesser face à Endless et Anorexia. Je ne voulais pas que cela recommence.

- C'est d'accord. Je lui dirais que tu vas bien. Et si il me demande comment je le sais... je lui dirais que j'étais partie loin des territoires des clans. Est-ce que ça te vas?

Puis je me rassis tranquillement. Ce mâle, si il était bizarre, n'était pas aussi méchant que je me l'étais imaginé part rapport à son physique. Je regardais alors sa patte avant. Là où l'épine s'était profondément enfoncée, le sang commençait à couler. Je l'avais vu tout à l'heur se lécher la patte. Ayant appris tout ce qu'il falait pour survivre seule, je savais que ce n'étais pas la bonne façon.

- Ce n'est pas comme ça qu'il faut s'y prendre avec les épines! raillai-je. Tu vas te faire mal. Ne bouges surtout pas, dis-je en m'approchant de lui.

J'attrapais lentement la longue épine avec mes crocs, faisant attention à ce que l'autre félin ne me morde pas. Puis, d'un mouvement sec, je délogeai le morceau de végétal de son coussinet. Je m'éloignais rapidement, incertaine de la réaction de Torrack. Il m'était arrivé quelques fois que je me prenne un coup de patte, car la douleur surprend souvent.
Je m'allongeai contre la falaise, à l'ombre, le regard rivé sur Torrack.


[ Sa va, c'est pas trop long? XD ]

Liarivy hésitat un instant comme si un événement récent l'empechait de parler mais elle fini par me parler:"C'est d'accord. Je lui dirais que tu vas bien. Et si il me demande comment je le sais... je lui dirais que j'étais partie loin des territoires des clans. Est-ce que ça te vas?"
Cette petit tigresse en avait dans la cervelle pour son âge et moi j'étais satisfait Eridan aurrait de mes nouvelles sans trop en savoir non plus.
Ma blessure a la patte ne lui avait pas échapé et celle-ci me faisait de plus en plus souffrir.
" Ce n'est pas comme ça qu'il faut s'y prendre avec les épines! Tu vas te faire mal. Ne bouges surtout pas"
A la suite de cette repproche elle s'avança vers moi avec prudence et d'un mouvement sec rapide et efficace me retira l'épine. Je ne sentis même pas la douleur j'avis l'habitude...
Elle se retira rapidement et alla se collée contre une paroie du canyon et me fixa. J'avançais doucement vers elle pour ne pas l'éffrayé après tout elle m'avais rendu deux grand servisses en à peine quelques minutes! Arivant près d'elle je lui murmurre gentilment:

-Ne tinkiète pas je ne te veut pas de mal, pour Eridan ton plan est parfais...Merci beaucoup pour l'épine maintenant je saurrais comment faire!

Je lui sourri pour la détendre. J'aimais bien Lirivy, elle avait du caractère pour son âde... Mes paroles l'avait-elle rassurée?

Torrack se rapprocha doucement, puis il me souffla:
"Ne tinkiète pas je ne te veut pas de mal, pour Eridan ton plan est parfais...Merci beaucoup pour l'épine maintenant je saurrais comment faire!"
Le tigre me sourit. Je me détendis, toute peur envolée. Il était plutôt gentil. Jele dévisageai. Il ressemblait énormément à Eridan, mais je remarquais désormais quelques petites diférences entre les deux frères. Petite, vraiment très petites, mais existantes.
Puis je regardais le haut du canyon. Le soleil disparaissait désormais derrière les hautes falaises, et l'ombre envahissait peu à peu le canyon. Le froid contrastait énormément avec la chaleur qui avait régné toute la journée. Désormais, une brise glaciale traversait mon court pelage roux. Je frissonai.
C'est là que je me rendis compte que j'étais toujours perdue. Mais peut-être que Torrack savait où nous étions! Je l'espérais, car sinon, nous étions tous deux piégés ici.

- Dis-moi, Torrack, sais-tu où nous sommes? Moi en tout cas je suis complètement perdue...

J'affichais une mine embêtée. Si Torrack comptait sur moi pour nous sortir d'ici, c'était complètement raté...

Liarivy se calma, elle semblait pensé que j'étais gentil mais il allait falloir quelle face très attention... D'un coup elle regarda le canyon avec un air soucieux, puis moi" Dis-moi, Torrack, sais-tu où nous sommes? Moi en tout cas je suis complètement perdue..."
Je rendis alors compte que parce que j'avais mal à la patte je n'avais aucune idée de l'endroit ou j'était passé et de celui ou nous étions.

-Non, je suis également perdu...

Le soleil avait déjà disparu il ne restait qu'une pale lumière. On pourraient passé la nuit ici et reprendre les recherche à l'aube, mon épaisse fourrure me protégeais de la brise glaciale... Je jetais un rapide coup d'oeil à tigresse et vu son jeune âge son pelage n'était pas épais et elle risquer d'avoir très froid:

-Viens cherchons un abris pour la nuit, on chercheras à l'aube.

D'un bond plus que magnifique j'atterris dans la tranché et me retournais pour attendre ma camarade du jour...

"Non, je suis également perdu... "
Chouette... Tous mes espoirs tombaient à l'eau. Comment allions-nous faire? et MINCE!!
Je regardais de nouveau le tigre, et ne voyais presque plus qu'une ombre gigantesque devant moi. J'en fus presque effrayée. Le soleil, complètement caché par les falaises, ne pouvait nous éclairer. Seule une pale lumière orangée dépassait du haut des falaises. Un courant d'air froid me balaya, je frissonai. Torrack me regarda brièvement avant de dire:
"Viens cherchons un abris pour la nuit, on chercheras à l'aube."
Puis il sauta dans une tranchée. Je bondis à mon toutr dans un bond rapide, de peur de perdre le Rain alors qu'il faisait noir.

- Je te suis, dis-je. Par ce que vu comment je suis chanceuse, si c'est moi qui mène on va se perdre encore plus. Quoi qu'on peut pas être plus perdu que maintenant... je pense.

J'affichais un petit sourire désolé. Beaucoup de tigres n'aimaient pas les tigrons.... non! je ne suis pas un tigron. Beaucoup de tigres n'aimaient pas les gens qui parlaient trop. Et moi, je faisais parti de ceux qui pouvaient parler toute une journée sans m'arrêter et sans être à court d'idée. Ce qui faisait que beaucoup de tigres de mon clan n'en pouvaient plus de moi au bout de même pas un quart d'heure. Seule Imala et Démi, mes deux amies, arrivaient à me supporter. En parlant d'elles... j'aurais bien aimé qu'elles soient là.
J'espérais au fond de moi que Torrack n'en avait pas déjà marre de moi, parce que si il me lachait, comme ça, poura avoir la paix, j'étais fichue. Je devais arrêter de parler... En tout cas essayer.

- Je te suis. Par ce que vu comment je suis chanceuse, si c'est moi qui mène on va se perdre encore plus. Quoi qu'on peut pas être plus perdu que maintenant... je pense.
-Tu sais je suis content que tu soit avec moi tu me fais la converssation et me tient compagnie, dis-jeLa jeune femelle parlait énormémant se qui au fond m'arrangais, j'avais besion de quelqu'un pour m'aider à la fois avec Eridan et aussi avec moi même et cette tigresse était beaucoup plus mature que se que son âge pouvait le faire croire...

Une ombre se laissait entrevoir sur les parrois du canyon mais je n'y faisais guère attention mon regard porté sur Liarivy, elle était si... indéfinissable. A mon habitude je ne prétais atention qu'a moi mais cette petite m'intriguais beaucoup, même beaucoup trop a mon gout mais elle avait quelque chose que les autres n'avaient pas, une sorte d'assurence naturelle, de force naturelle pas physique mais psycologique...Dans son regard la joie de vivre mais pas celle d'une enfant il y avait autre chose chez elle et cette chose en question avait certainement changer sa vie.
L'ombre des parois venait de se raprochée et juste au dessus de Liarivy un lynx roux de grande taille apparu. Il sauta droit sur la tigresse, avec fureur je me jetais en avant pour sauvais mon amie, mon amie? Oui pour sauvé mon amie

"Tu sais je suis content que tu soit avec moi tu me fais la converssation et me tient compagnie"
Je souris, contente que ma compagnie ne l'énerve pas comme avec les autres. Meme si le tigre marchait vite, je ne faisais aucun effort pour me tenir à sa hauteur. La marche dura longtemps, mais je n'en souffrais pas trop. Je m'amusais à bondir par-dessus les larges crevasses que Torrack préférait éviter, sûrement pour ne pas s'embêter. Soudain, une odeure nouvelle me parvint. Tout se déroula très rapidement. Torrack bondit par-dessus moi, et je me mis à terre. Quand je tournais la tête, j'aperçus le tigre au corps à corps avec un animal que je n'avais jamais vu. C'était un félin, lui aussi, de grande taille au pelage roux tacheté de noir, des oreilles pointues se terminant en pinceaux, et une queue minuscule. Son regard glacial me fit froid dans le dos.
Soudain, un deuxième animal de la même race bondit pour aterrire devant moi, ses yeux jaunes rivés dans les miens. Ma fourrure se hérissa, mes oreilles se couchèrent, ma queue se balançait de gauche à droite, et je montrai les crocs. L'animal faisait peut-être deux fois ma taille, il était vrai que j'étais plutôt petite pour mon âge, mais je n'avai aucune envie de fuir. Au contraire, cette peur que j'aimais tant était présente dans mon esprit.
TOut à coup, je bondis sur l'animal qui, prit au dépourvu, recula de deux pas. Je m'y était presque attendu et, aterrissant juste en face du félin, mon museau à un souffle du sien, je profitai de ma petite taille pour me glisser sus lui et, me retournant sur le dos, je lui griffai le ventre avec mes longues griffes. Ce n'était pas pour rien que mes frères adoptifs m'avaient surnommé Griffe!
Le sang gicla et je donnais un dernier coup de patte, en plein dans l'estomac, qui fit bondir l'animal. Celui-ci se retorna au moment où je me relevai, et il eut le temp de m'asséner un coup de patte avant que je recule et me mette à feuler. Je m'accroupis, il fit de même. S'attendant sûrement à ce que je saute, il ne vit pas venir mon coup de patte, qui lui égratigna le museau.

- Bien fait! ricanais-je.

Fou furieu, le fauve fit pourtant demi-tour pour s'ataquer à Torrack, qui en avait finit avec le premier.

Torrack les avait tué tous les trois. Même si il était grand et fort, j'étais étonnée de la rapidité avec laquelle il avait extérminé ces félins. Soudain, il se mit à courrir dans ma direction, et en me dépassant me cria:
"Vite court!"
Je bondis pour le rattrapper et courus à côté de lui, sans savoir où il nous emmenait comme ça. Il pénétra dans une sorte de grotte, je m'empressais de rentrer moi aussi. A l'intérieur, il faisait très sombre, mais mes yeux s'accoutumèrent rpidement à cette obscurité. Je faillis demander ce qe nous ferions si ces félins nous retrouvaient, mais me repris bien vite, me reppelant que Torrack les avait tous tué. Même si 'autres arrivaient, ils subiraient sans doutes le même sort, et moi je m'amuserais encore une fois. Je n'étais pas du genre à éviter les combats. J'aimais me battre, mais je n'allais jamais jusqu'à tuer.
"Sa va rien de casser?" me demanda Torrack.

- Non, rien, sauf que ce triple crétin m'a griffé comme un débil!! De toutes façons, je le lui ai rendu, son coup de griffe, en plein dans la figure!!! Mais... cétait quoi au juste?

Je repensais à cesanimaux au regard furieux. Je frissonais, horrifiée.

- C'était des pumas, pour ta plait je vais te chercher quelque chose ne bouge pas.

Je sortis rapidement de la grotte et retournais près des corps. Et là le regard posé sur mes victimes je m'autorisé à pensé; Vous me direz que je pense souvent si se n'est tout le temps. Là je parlais pas de pensé à ma pseudo douleur, mon pseudo passé, mon pseudo amour perdu et tout le baratin qui constitué mon masque...
Mes pattes trempaient dans le sang des félins et pour la première fois depuis le mort de mon père je retirais se fameux masque, cette façade.
A ma naissance Santrack avait rapidement compris se que j'étais et se qui coulait dans mes veines. Il m'avait donné des leçons pour me contrôler, il m'avait appris à faire croire et avait monté soigneusement le masque de ma vie. Il avait consacré sa vie aux Wind, mais la dernière partis il l'avait passé à me polir, à m'adoucir. Dût moins il avait essayé. Le jour où Eridan avait tué notre père il avait réduit à néant tout se travail et toute cette énergie que Santrack avait dépensé. Il avait tué le seul qui était en mesure de me calmer de me retenir, il avait tué mon mentor et pour cela il était sur ma liste noire...
Je suis un tueur né, la mort coule dans mes veines et plus on creuse dans mon corps plus on y voit la noirceur de mon esprit. Mes pulsions meurtrières était irréversibles et personnes ne pouvait me résisté, je faisais exprès de me battre moins bien que mes capacités pour ne pas éveillé les soupçons... D'ailleurs j'avais fait exprès de perdre contre Eridan pour ne pas dessevoir Santrack si peu de temps après sa mort. Lorsque le tigre blanc c'étais soumis la voix était revenus elle m'avait dit de le tué, croyant que je ne résisterais pas à une mise à mort, mais j'avais résisté. Santrack m'avait dit une chose:"Jamais tu ne pourras contrôler tes pulsions mais essaye de tué des tigres qui on fait du mal...", mais parfois je tuais pour le plaisir.
Alors si je n'étais ni le tueur que pensait que j'étais la voix, ni celui que voulait mon père, qu'est-ce-que j'étais? Un monstre sans lois sans coeur et sans âme, oui, mais quel genre? J'étais une nouvelle sorte de montre. J'étais Torrack...
Mon regard sans fond se posa sur la feuille que je cherchais pour Liarivy, encore une qui était là pour faire jolie sur mon masque, je pris sans tardé la plante . Avant d'entrer dans la grotte je pris une grande inspiration pour retrouvé cette façade.

-Tiens appuis cela sur la plait, sa te soulageras

Ma voix avait perdu toute trace d'émotions et je sentais venir le jour où le monde vérait qui j'étais réellement, le jour où le monde vérait que ma cruauté n'avait pas de limites, le jour où mes pulsions meurtrières reprendrais le dessus...

" C'était des pumas, pour ta plait je vais te chercher quelque chose ne bouge pas."

- Merci, murmurais-je.

Torrack n'avait pas l'air d'avoir entendu. Tant pis. Je m'allongeais dans la grotte et lapai l'eau qu'un creux dans la pierre avait conservé. Elle était fraiche et cela me fit du bien. Je ne m'étais pas encore rendu compte à quel point j'avais faim et soif, mais surtout à quel point j'étais fatiguée. Je m'endormis presque, refléchissant à la journée que je venais de passer.
D'abord, mon excursion sur les plateaux, où j'avais rencontré Endless, Anorexia et Flamme. Je n'avais pas particlièrement aprécié Anorexia, la chef des Sun, qui avait faillit me donner un coup de patte que je ne méritais même pas.
Puis, les ayant quitté avec empressement, j'avais croisé un énorme tigre blanc, qui m'avait fait assez peur, et étais partie ici, dans le canyon, pour me perdre et rencontrer Torrack. Il faut avouer que ce tigre était plutôt étrange. Mais à part ça, si il avait l'air dur, il était tout de même sympathique.
Alors que mes yeux se fermaient tout seul, j'entendis le tigre revenir. Je me relevais, et il déposa devant moi une plante que je conaissais.
"Tiens appuis cela sur la plait, sa te soulageras"

-Merci, dis-je plus fort que la première fois.

En le regardant, je trouvais qu'il avait changé d'humeur. Qu'avait-il ? Je laissais cette constatation de côté et pressais la plante odorante sur ma patte, qui s'était mise à saigner un peu. Je sursautai au contact piquant du végétal, mais me repris. Ce n'était rien.
De nouveau, mon regard se tourna vers Torrack. Il était bizarre. Quand je disais bizarre, c'était plus que d'habitude. En même temps, je ne le conaissais pas trop. QUe savais-je de lui après tout, à part qu'il était le frère de mon meneur, qu'il avait choisi l'exil par lui-même et qu'il ne voulait absolument pas que son frère le retrouve...
Je regardais de nouveau Torrack. Ses traits avaient vraiment changé. Ils étaient durs et il avat l'air énervé. Qu'est-ce que j'avais fait? Il en avait peut-être marre que je sois là.
Pour détendre l'atmosphère, je fis semblant d me moquer.

- Qu'est-ce qui ne va pas? A ta tête on dirais que tu es devenu un monstre!

Puis je souris et me mis à rire. Pourtant, les traits de Torrack ne changèrent pas, cela semblait avoir empiré. Je me demandais si je n'aurais pas mieux fait de ne rien dire...

"Je repensse a Eridan et ça me boulverse voila tout."
Je baissai les yeux. Je n'aurais pas dut lui poser cette question, c'est comme si on me demandait où était ma mère... Je n'aimerais pas cela et aurait du mal à répondre. Je ne voulais plus penser à Bella, ni à mon frère. Cela me faisait trop mal. Mais je ne voulais pas que les autres soient au courant de mes malheures et tristesses. C'est pour cela que je souriais toujours. En faisant mine d'être heureuse, les autres étaient également joyeux, et cette gaieté m'atteignait... Le rire est toujours la meilleure chose que l'on peut avoir. Je ne sais plus qui m'avait dit ça, mais c'était une belle phrase.
Je léchais brièvement ma patte et me concentrai sur elle pour évacuer mes souvenirs. De nouveau, je souris, et regardai Torrack. Il s'était roulé en boule pour dormir, et je conservai le silence pour ne pas le déranger. C'est lui qui le brisa, pour me poser une question.
"Ta griffure va mieu?"
Je souris et le rassurai.

- Oui, ne t'inquiète pas, ce n'est rien de grave. La blessure sera refermée demain, j'en suis sûre. Et toi, les pumas ne t'on pas blessé? Même si je pense que tu leur a fait plus de mal qu'ils ne t'en ont fait...

Je rigolai un bref instant, puis me roulais en boule à mon tour, contre le rocher, un oeil toujours ouvert au cas où un autre pumas venait roder par ici, ou si Torrack me répondait.

"Oui, ne t'inquiète pas, ce n'est rien de grave. La blessure sera refermée demain, j'en suis sûre. Et toi, les pumas ne t'on pas blessé? Même si je pense que tu leur a fait plus de mal qu'ils ne t'en ont fait..."

Puis elle rit mais que très peu de temps. Je l'entendit faire comme moi, s'installer pour la nuit. Je pris la rapide décision de lui répondre:

-Non, effectivement, je n'est rien. Bonne nuit Liarivy.

Pour moi la nuit était agité, je tournais et retournais, j'avais du mal à dormir. D'ailleurs je ne le fis pas. Ce n'était pas dans mon habitude de dormir avec quelqu'un. Normalement je serrais certainement sur la plage blanche, tranquillement installer sur la pierre plate en train de dormir paisiblement. Mais rien de cela, j'étais dans une grotte totalement noire dans le canyon avec une jeune tigresse alègre et pour couronné le tout nous étions tout bonnement perdus! Après plusieurs heures à cherchais en vint le sommeil, je sortis de la grotte.
L'aube était là et heureusement, nous allions pouvoir reprendre la route pour sortir de cet endroit. En parlant de ça je savais où on était! La débouché sur la prairie n'était pas loin! Je repartis dans la grotte pour réveillé Liarivy qui dormais paisiblement.

-Liarivy, Liarivy! Je sais où nous sommes, viens on est pas loin de la prairie!

Avec une patte je la secouais doucement en attendant son réveil.

"Non, effectivement, je n'est rien. Bonne nuit Liarivy"

-Bonne nuit Torrack, répondis-je.

J'entendis Torrack se tourner et se retourner maintes foi, puis je cédais au sommeil.
Un rêve étrange me hanta durant la nuit. J'étais au milieu de la jungle, sur mon territoire, lorsque je voyais surgir Torrack des buissons. Je courais vers lui pour aller à sa rencontre, et quand je fus devant lui, Eridan apparut face . Celui-ci me toisa avec un regard froid. J'étais terrifiée, comme si je sentais qu'il était sur le point de me bannir. Soudain, mon chef se recroquevilla, et bondit sur moi.
J'ouvris les yeux, et me relevais d'un coup. Torrack était penché au-dessus de moi, me dominant de sa haute taille, comme pour me rappeler qu'il était beaucoup plus grand que moi... Le tigre me cria alors:
"Liarivy, Liarivy! Je sais où nous sommes, viens on est pas loin de la prairie!"
Je levais les oreilles et sortait en trombe de la caverne. Une raffale de vent m'ébourriffa la fourrure, m'apportant une odeur que je conaissais bien: la prairie.

-C'est vrai! Je la sens. On n'est plus perdu!!

Je sautais partout à l'idée de revoir mon territoire et le château abandonné où j'aimais passer mes nuits. Je me repris vite, me rendant compte que je devais avoir l'air d'un tigron. Et je n'aimais pas qu'on me prenne pou un petit.
Je bondis sur un rocher pour humer un peu plus l'air, et descendais en trombe pour partir vers la prairie. Je stoppai net, et me retournais. Torrack était toujours là, devant la grotte, et me regardais.

-Tu viens? Je sais que c'est par là, mais si c'est moi qui conduis, on va se perdre de nouveau.

Je fis un immense sourire et l'incitai à me rejoindre du bout de la queue. Je grimpais sur un surplomb rocheux et attendis le grand tigre.