Je suis venu ici car j'avais besoin de calme.
J'avais faillit me noyer dans les marécages en voulant faire une balade.
Je ne connais pas cet endroit. Comme je suis nouveau, je ne connais aucun endroit, a part les marécages... Et je n'ai fait aucune rencontre.
Je m'avance dans un long couloir, me heurtant maladroitement contre la paroi. Je sens une odeur, de félin. Le tigre doit surement se trouver dans les couloirs a proximités. Essayant de le trouver, je me ballade pendant un long moment... Je n'arrive pas à trouver son emplacement. Cette idée me couvre de honte. Un tigre doit savoir ce repérer grâce aux sons, aux odeurs, et à ce qu'il voit ! Mais étant donner que je ne vois pas plus loin que le bout de mon museau, n'entends rien, et ne sens pas plus... On peut dire que je ne le retrouverait pas de ci-tôt.
Au lieu de continuer à chercher ce tigre qui me semble bien malin, je l'appel :

- Hé ! Montres-toi ! J'en ai marre de jouer à cache-cache ! T'as gagné, allez, viens !

J'espère qu'il, ou elle, se montrera...

- Ne sais-tu pas qu'un grand nombre de tigres se sont perdus dans ces couloirs? Leurs os doivent encore traîner quelque par par ici.

Voilà comment elle me répondit... Elle était agressive, méfiante et sarcastique.
Je répondis du tac au tac :

- Ah bon ? prenant un air ironique et méprisant, Comme c'est triste !
Et il n'y a aucun plan, personne pour faire le guide touristique ?? C'est fâcheux.


Mon ton n'eut pas l'air ne lui plaire car elle me jetta un regard noir et sortit les griffes.
J'étais prés pour un combat, ce serais vite terminé, et je n'en tirerais aucune goutte de sang. Je continua :

- A qui ais-je honneur ? Il me semble que tu es des Rains, n'est-ce pas ?

Mon ton était méprisant, faux, irrespectueux et ironique.
Espérant que le tigron s'énerve et se jette sur moi, toutes griffes dehors, j'attendis sagement sa réaction...

"Ah bon ? Comme c'est triste !Et il n'y a aucun plan, personne pour faire le guide touristique ?? C'est fâcheux."
Je jettais un regard noir au tigre de face de moi, mais ne dis rien. Je n'avais pas de temps à perdre avec un idiot pareil.
"A qui ais-je honneur ? Il me semble que tu es des Rains, n'est-ce pas ?"
Cette fois-ci, je lui soufflais au visage. Sois il le faisait pour me provoquer, ce que je pensais bien entendu, soit il était complètement idiot. En fait, les deux me semblaient juste. Je décidais de lui faire part de ma pensée, histoire de l'énerver lui aussi.

- Tu sais, me me demandes si tu dis ça pour m'énerver encore plus ou si tu es vraiment plus qu'un imbécil... En fait, les deux solutions me paressent justes...

Je lui fis un de ces sourires diaboliques qe Damon m'avait lancé la dernière fois. Mais je ne lui laissais pas le temps de contre-attaquer. Je lui demandais:

- Qu'est-ce qu'un idiot comme toi vient faire ici? Tu ties à te suicider? Dans ce cas, il y a les falaises Rains. Ce sera moins longà attendre et moi, je serais débarassée de toi.

C'est tout ce qu'elle trouva à me répondre...
Je ris, d'un air ironique et sarcastique et lança :

- Toi aussi, tu es suicidaire, pour me parler de cette façon ?
Tu préfère le corps à corps ou le discours futile ?

Je ne pris pas le temps de la laisser répondre et lui lança :

- Parce que moi, je kiff les bastons.

Je lui bondis sauvagement dessus, toutes griffes dehors, et lui planta mes crocs dans son échine...

Pour moi, ce n'était qu'un jeu... Un jeu violent, mais amusent...
Il n'y aura aucun mort, a part si mon adversaire en décide autrement...

Le tigre me regarda et parut rire. Je montrais mes crocs, énervée:
"Toi aussi, tu es suicidaire, pour me parler de cette façon ?
Tu préfères le corps à corps ou le discours futile ? "
Je le regardais, soudain méfiante. Je me refusais à moi même de faire un pas en arrière, de trembler. Toujours j'ai rêvé de me battre contre un autre tigre. Je n'aurais jamais pesé un de mon propre clan. J'espérais qu'Eridan n'en saurait rien.
"Parce que moi, je kiff les bastons."
Le tigre me bondis dessus. Trop surprise pour l'éviter, il me mordit l'échine. Je poussais un rugissement avant de me dégager, crocs à découvert, oreilles couchées ver l'arrière, prête à bondir.
Je sortis mes griffes... Si j'étais petite, mes griffes elles, étaient vraiment longues, prêtes à entailler la chaire. Cherchant une feinte, je me souvins du jour où des lynx m'avaient attaqué. Je fis un sourire démoniaque à l'égard d mon camarade de clan.
Puis je bondis. Au lieu de faire un saut long e haut pour lui atterrir dessus, comme il avait dût le prévoir, je fis un saut de puce, un bond de rien du tout qui me plaça face à mon adversaire. Sans attendre, je me glissais entre ses pattes, profitant de ma taille, et, me retournant dos contre terre, je lui griffais le ventre de mes longues griffes. Quelques gouttes de sang giclèrent, je n'y pris pas garde.
Puis, me retournant, je me glissais derrière le félin. Et me remis droite, les muscles tendus à craquer.

-Cela te suffit-il, ou tu en veux encore? crachai-je.

Elle se retourna rapidement, surprise. Ça faisait longtemps que je n'avait plu eu droit à un bon vieux corps à corps, cela me manquais...
Elle se mit en position pour me sauter sur le dos, mais au lieu de cela, elle glissa habilement sous moi, avec sa petite taille, ça l'avantageait.
Elle me griffa le ventre, je sentis que je perdais légèrement du sang... Je n'en fis rien. Elle se posta derrière moi et me lança d'une voix menaçante:

- Cela te suffit-il, ou tu en veux encore?

Je la supposa du regard, essayant de feinter, je pris mon air le plus pitoyable ( comme le Chat Poté ) et baissa la tête d'un air honteux.
Ça parut marcher car pendant un instant, elle relâcha sa garde, j'en profita pour lui bondir dessus. J'étais sur son dos, je planta mes griffes dans ses flanc m'agrippant de toutes mes forces, et mordis dans sa nuque. Elle poussa un rugissement plaintif, j'en profita pour resserrer ma prise. M'attendant à ce qu'elle face un roulé boulé ou m'écrase en se mettant sur le dos, je bondis à terre, derrière elle et lui planta les dents dans son jarret...

Dead Moon parut abandonner, l'air dépité. Je relâchais ma garde le temps d'une seconde. C'est de cette seconde qu'il profita pour me bondir sur le dos. S'agrippant à ma fourrure, il planta ses crocs dans mon cou. Je ne pus m'empêcher de rugir. Puis, bondissant en arrière, l'impertinent me mordit la patte.
La fureur dans les yeux, je dévisageais désormais l'inconnu avec haine. Du sang coulait sur mes épaules, j'avais ma à la nuque, à la patte arrière. Pourtant ignorant la double douleur, je m'approchais de lui d'une allure fière, la tête droite et ignorant toujours que cela empirait ma douleur. Ma tête lui arrivait en haut des pattes. Levant la tête, je fixais l'animal de mes yeux émeraude...
Un moment de silence passa.
Vive comme l'éclair, ma patte se leva, je donnais ce qu'on aurait pu qualifier de 'gifle" si je n'avais pas sorti les griffes à ce moment là. Puis, dans le même élan, je détalais vers le fond du couloir. Tournant à gauche, je m'engouffrais dans un deuxième couloir, continuais avant de pénétrer dans une faille où je me glissais. Je disparus dans le passage secret. Ici, le tigre ne pouvait passer, il était bien trop gros.



[C'est pas fini, après ta réponse ça continue, j'ai de l'inspi xD]

Je m'attendais à tout, sauf à ce qui allait venir...
Elle leva sa patte, et m'envoya une puissante baffe.
Puis elle s'enfuit en courant, telle un lâche.
Je ne pris pas le temps de lui courir après et resta quelques instant éberlué. Puis, finalement, je repris mes esprits et essaya de me rappeler d'où j'étais venu. Je déambulait dans cette vieille ruine, et arriva dans une sorte de carrefour. Il y avait des sorties de partout : en haut, à droite à gauche...
Au dessus de moi, il y avait une autre galerie. Levant les yeux, je vis mon adversaire. Je continuais ma route, espérant sortir d'ici le plus vite possible... Je n'avais pas peur de tigron, au contraire ! C'était juste que je n'avais aucune envie de moisir ici... Je pris l'un des chemins qui s'offrait à moi, et fonça, continuant jusqu'à la prochaine bifurcation...
Il me semblait entendre du bruit, là-haut... Comme un galopement.
Au dessus de moi, il y avait le plafond. Ce devait surement être le tigron...
Puis, tout d'un coup, il me semblait voir, au bout du couloir, comme la prairie... J'étais sauvé !! Quand je déboucha sur cette " prairie ", je me rendis compte que ce n'étais en faite que la cour. Je me trouvais en plein milieu du château. Une haute muraille de pierre entourait la cour, je ne pouvais pas bondir par dessus, ni l'escalader.
Mais, il y avait un grand chêne qui se dressait à quelques mètres de la muraille... Ce serais simple pour moi de grimper dans l'arbre et de sauter par dessus le mur.

J'entendis encore le même galopement. Surement mon adversaire...
Je l'attendis tranquillement...
Après tout, j'avais trouvé la sortie !

Montant les marches d'un escalier quatre à quatre, je me rendis au niveau supérieur du château. Je savais que le sol n'était pas sûr, pouvait se dérober à n'importe quel moment sous le poid d'un tigre. Mais si je marchais où il le fallait, et vu mon poid léger, rien ne m'arriverait... normalement.
J'arrivais au-dessus du tigre de tout à l'heure. Je rigolais bien maintenant. J'avais bien l'impression qu'il était perdu. Jubilant, je vis le tigre partir au trot. Je décidais de le suivre d'au dessus. Soudain, devant moi, je vis une espèce de rat qui galoppait à faire s'écouler les murs. Je restais immobile, risquant de me faire découvrir.
Je vis le félin tourner à droite. Si il essayais de sortir, il verrait forcément la cour et prendrait tout droit au prochain carrefour.
Je décidais de prendre un nouveau raccourci. Je débouchais déjà sur la cours, lorsque je vis l'autre idiot arriver en face. Il aperçut le mur de la cour, l'arbre à côté, se dit sûrement qu'il pourrait quitter l'endroit par là. Mauvaise idée... très mauvaise idée... pour lui.
De l'autre côté du château, j'entendis un nouveau galoppement. Le tigre là-bas regarda dans la direction du bruit et attendit. Il devait sûrement penser que c'était moi.
Soudain, j'aperçus de là où j'étais, un rat rtomber du couloir d'en haut... s'écraser dans la cours. Berk!
C'est là que je vis, à l'endroit où se tenait le rat tout à l'heure, c'est-à dire dans le couloir de l'étage, face au vide, une armée de gros... non, d'ENORMES rats... J'écarquillais les yeux. Je grimpais agilement sur le mur de la cours, observant la scène.
Devais-je le laisser mourir pour sauver ma propre peau? Non... C'était cruel.
Avec souplesse, je m'élançais dans le vide pour atterrir trois mètres plus bas. Me rangeant aux côté du tigre, je lui soufflais:

- A moi avis, on est fini... On ne peut pas s'échapper. De l'autre côté du mur, ce sont les cachots, ils sont bourrés d'impasses et il n'y a aucune sortie. nous ne serons même pas protégés des rats étant donné qu'ils passeront sous la porte.

Je me demandais soudain comment autant de rats pouvaient exister. D'habitude, les tigrons logés dans le château s'occupaient sans peine des quelques rats, empêchant l'espèce de proliférer dans le château... Sauf qu'en fait, depuis que j'avais quitté le château, c'est-à-dire il y a quatre mois, il n'yavait plus eu aucun tigron. Les rats avaient fait de l'endroit leur domaine...
On avait intérêt à s'en débarasser et vite...
La mine farouche, je m'avançais vers les rongeurs. Me rendant compte qu'ils étaient un peu moins que je croyais, je fus à peine soulagée...

- C'est parti!! urlais-je avant de m'élancer vers mon premier rat.

J'attendais patiemment mon adversaire...
Quand je la vis, il y avait une ribambelle de rats à ses trousses...
Elle me lança :

- A moi avis, on est fini... On ne peut pas s'échapper. De l'autre côté du mur, ce sont les cachots, ils sont bourrés d'impasses et il n'y a aucune sortie. nous ne serons même pas protégés des rats étant donné qu'ils passeront sous la porte.

Je ne pris pas le temps de me demander si elle disait la vérité ou pas.
Elle se jeta sur un rat, et je fis de même.

Ces rongeurs étaient énormes ! Il y en avait une belle troupe, assez nombreuse pour nous bouffer, tous les deux.

Je plantais mes griffes dans les yeux du rat les plus proche de moi. Ce dernier poussa un horrible couinement avant de planter avec rage ses dents, a l'aveuglette, dans ma patte. Je l'envoya en l'air et le laissa choir sur le sol.
Je m'attaqua à un autre, lui tranchant la gorge de mes dents acérées.
Je fis de même pour tout les autres...

Je ne m'attendais pas à devoir me battre contre des rats ! J'aurais préféré continuer un corps à corps avec la tigresse.

Mais, à présent, il me semblait qu'on avait fait la paix...Car elle m'avait prévenue pour les rongeurs, et m'aidait à m'en débarrasser, alors qu'elle aurait pu prendre la poudre d'escampette...

Elle avait fière allure, et aucun mal à massacrer la vermine.

- Merci de ne pas m'avoir laisser tomber, je te revaudrais ça.
Tu te bat très bien ! Et tu as l'art d'exterminer les parasites !

Je ne voulais pas me la mettre à dos, pas en ce moment, après tout, elle avait fait un choix : Celui de risquer sa vie pour sauver la mienne, alors que je l'avait agresser...

Le tigre s'élança à son tour dans la bataille contre les rongeurs. QUand à moi, je les exterminais un à un. Ma douleure à la patte de tout à l'heure me faisait souffrir mais je n'y faisais pas attention. Le problème était qu'elle ralentissait mes mouvements. J'étais beaucoup moins vive qu'à l'acoutumée.
J'attrapais un rat par le cou, lui brisais la nuque, en attrapais un autre que je lançais avec violence contre un mur. SOudain, un rat me mordit la patte avant. Je le regardais et l'écrasais d'un coup sans aucune pitiée pour mon agresseur. Je n'avais pas une seule fois sorti mes griffes. Je me dis que le combat aurait sûrement était plus rapide...
La voie fut soudain libre. Je donnais un léger coup de patteà Dead Moon pour lui faire comprendre qu'il ne servait plus à rien de se battre. Ce que je voulais était fait, l'accès au couloir Ouest était libre.

- Suis-moi, ne t'égares pas, sinon je ne pourrais rien pour toi.

Je m'élançais vers le bout de la cours, pénétrais dans un large couloir et accélérais. Derrière, j'espérais que le Tigre m'avait suivit. EN tout cas, j'entendais bien le bruit de centaines de petites pattes armées de griffes su le sol de pierre. J'accèlérais encore...

Quand la voie fut libre, ma coéquipière me conseilla de prendre la fuite et de la suivre. Elle m'indiqua de la suivre de près pour de pas me perdre.
Je la suivi au grand galop, juste derrière elle.
La vermine était à nos trousses. La tigresse accéléra, je la suivit sans mal, grâce à mes longues pattes.
J'attendis qu'on arrive pour ouvrir la bouche...
Je n'avait aucune idée d'où on allait, mais ce dont j'étais certains, c'était qu'on y aller !
On continuais à courir. Je jetais un œil derrière, et vis que les rongeurs avaient peine à nous suivre. Réjouis, j'accélérais pour être à la hauteur de ma sauveuse et lui souffla :

- Je crois que la vermine n'est pas très douée pour la course ...

Elle me fit le guide touristique, et sans me laisser le choix de ma destination, elle pris une destination....

On débouchait dans une impasse... Elle bondit sur une statue, humaine, sans tête...Elle avait sans doute dû se faire décapiter...
Puis elle continua dans trou... Il était suffisamment grand pour qu'elle y passe. Je ne savais pas s'y j'arriverais a le franchir. Je fis de même et me hissa dans la géante fissure du mur. Je passai juste, me baissant et faisant attention de ne pas rester bloqué. Ça menait dans un couloir.
La tigresse m'attendait dedans. Je la rejoignis et attendis qu'elle poursuive la visite...

On avait semé les rats. Jamais ils ne parviendront à arriver jusqu'ici.

On escalada un escalier qui ne manquait pas de s'effondrer au moindre de nos pas. Puis on déboula dans une vaste salle, défoncée de partout.
Elle ressemblait un à un morceau de gruyère ! Je faillit déraper dans un trou, et bondis de l'autre côté. Puis la tigresse se présenta enfin :

- Au fait, moi c'est Liarivy. Tu peux m'appeler Griffe.
Fais attention! Le plancher peut s'effondrer si tu es près du bord.

J'avais remarqué...

- Moi c'est Dead Moon, tu peux m'appeler DM ou Dihem, à l'anglaise...

Nous quittâmes le gruyère pour aller dans un étroit couloir.
Mes flancs frottaient contre la paroie.
Il faut que je maigrisse !!, pensais-je.

On continua notre chemin. Je suivais de près Liarivy...

Aaaaah !! On étais enfin sortis du couloir ! Le vent soufflait et balayait mon pelage. Je pouvais enfin respirer normalement.
Liarivy me demanda :

- Dis-moi, pourquoi es-tu venue dans ce vieux château? Tu n'es pas un tigron, et tu aurais pu te perdre.

Elle disait vrai. Je réfléchis...Essayant de me rappeler pourquoi donc j'étais venu ici. Perdu dans mes pensées, je me rappela ce qu'avait dit Griffe... " Tu n'est pas un tigron, tu aurais pu te perdre...". Justement, elle que faisait-elle là ? Je ne lui demanda pas, après tout, ce n'était pas mes affaires. Je lui répondis :

- J'avais besoin de solitude. Comme il y avait des tigres de partout, je me suis dit qu'ici, il ne devrait pas avoir grand-monde...J'avais raison, mais maintenant je comprend pourquoi...

Je me rappelais lorsqu'on se battait... Je l'avais traité de tigron, dans mes pensées, instinctivement. Je ne lui posa aucune question. Et attendis...

Nous débouchions sur un couloir. Liairvy ralentit et scruta le sol.
Puis tout d'un coup, elle s'arrêta...

- A terre ! hurla-t-elle. Couche toi !

Je m'exécutais, un peu trop poil trop lentement... Une rangée de flèche sortirent du mur et allèrent s'écraser de l'autre côté.
Mais une flèche me transperça l'échine. La blessure n'était pas trop grave... Je ne fis pas un bruit, de peur d'inquiéter Liairivy.
Je me baissa plus, pour éviter une deuxième reprise de flèches.
La tigresse m'ordonna de ne pas bouger. Puis, quand le danger fut passer, elle m'ordonna :

-Fonce, fonce !!

Je ne me le fit pas dire deux fois. Je la suivait de si près que, si elle s'arrêtait brusquement, je lui rentrerait dedans.
Oubliant ma blessure, je la suivit à toute allure.

Tout d'un coup, les murs se mirent à frémir, puis se rapprochèrent dramatiquement.
Liarivy accéléra, comme un éclair. Au fond du couloir, une porte coulissante se refermais petit-à-petit, comme une herse.
Elle était sur le point de se refermer quand on la franchit.
La porte se referma derrière nous. J'étais au ras, et poussa un gémissement :

- Aïïïïïïe !!! Merde ! Ma queue est coincée !!!

Effectivement, 5cm du bout de ma queue était bloquée...
Je savais que le danger ne serais sans doute pas fini, et qu'il ne fallait pas tarder. Je m'approcha de ma queue, au ras du mur, et mordis de toute mes force. Une douleur atroce me secouait tout le corps. Je n'y pris pas garde et continua de cisailler ma queue. Quand elle fut enfin coupée, je me précipita aux côté de Liarivy, essayant d'oublier ma douleur, et continua à courir...

On continua notre chemin, je lui collais toujours au train, pensant que le danger n'était pas fini...
Tout d'un coup, elle s'arrêta. Je lui rentra dedans et m'excusa.
Je regardais pardessus son épaule et vis un gouffre mesurant du 10x3...
Je passerais sans encombres....mais ce ne serait sans doute pas le cas de Liarivy.
Griffe m'intima de passer. Je ne voulais pas l'abandonner là, mais après tout ce qu'elle avait fait pour moi, je ne pouvait qu'être à ses ordres.
Je pris mon élan et bondis par dessus le gouffre. Je m'éloigna un peu du couloir pour laisser de la place à Liaivy, si elle passer par là.
J'attendis qu'elle saute ou me conseille de continuer...