War of Tiger
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 Qui c'est qui viole les filles le soir dans les parkings ? [ Private ]

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AuteurMessage
Darkill
Sérial Killeuse & Sadique à Plein Temps
Darkill

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>> Votre Tigre
>> Nom: Darkill †
>> Âge: 7 ans ♫
>> Clan: Rain

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MessageSujet: Qui c'est qui viole les filles le soir dans les parkings ? [ Private ]    Qui c'est qui viole les filles le soir dans les parkings ? [ Private ]  Icon_minitimeDim 20 Fév - 12:28

Qui c'est qui viole les filles le soir dans les parkings ? [ Private ]  2931154249_1_3


L'amour est à Rome
Musique _


      Que c'était beau, calme pur et doux. Que j'aime ce souvenir de parfum, que j'aime ce souvenir de coton, que j'aime me souvenir de cet élixir. Cet élixir qui n'était autre que toi. Toi, toi, toi, toi, je n'ai que ce mot à la bouche, que ce nom dans mon esprit, que ce son dans mon âme. Il raisonne, se cogne, il se blesse, mais il reste, et il restera, là. Je ne savais plus qui j'étais, c'était comme ... un rêve, un rêve tendre et délicat, comme si la souffrance elle même c'était habillé de velours et ganté de satin. Je me souviens, je me souviens pas comme si c'était hier mais comme si c'était demain. Oh ! Mon ange que tu était belle, raffiné et souriante, ce sourire qui m'illumine toujours autant, comme au premier jour, tu te souviens ? Ton sourire avait fait chanter les oiseaux et ton rire fait briller le soleil. Ton regard, lui, il avait fait battre mon coeur à la mesure du tiens. J'étais si bien, une sensation de jour nouveau, une sensation de toi. Tout ces mots ne servent à rien mais pourtant que j'aime ça, que j'aime le dire, que je t'aime, jusqu'au plus profond de moi même et que jamais je ne pourrai effacer ton visage de ma mémoire. Que jamais il me sera possible de passer une seconde sans que tu habite mon esprit. Il y a des moments où je ne sais plus quoi penser alors je pense à toi, comme là par exemple, je me sens perdu, vide sans ta chaleur réconfortante alors je me la remémore et l'absence se fait moins douloureuse même si impressions ne te remplaceront jamais elles feront l'affaire pour les semaines qui viennent. Je donnerai mon moi le profond pour entendre ta voix là maintenant ou même avoir une hallucination de toi. Toi, c'est tout ce que je veux, peu importe là manière mais je suis incapable de faire quoi que ce soit sans ton soutiens. Rose. Ce prénom, ton prénom. Rose, ta pureté, ta fragilité, ta grâce, ton angélisme. A tes côtés je semble si cruel, si violent, si noir et démoniaque. Mais voilà, tu n'en a que faire, tu m'aime comme je suis, parce que tu cherche plus loin que ma folie, tu est la seule qui sais voir le vrai Darkill. Le Darkill de sa jeunesse, joueur, blagueur et loufoque. La seule qui ne me craint pas et la seule qui se fiche bien de mes travers. Tu es ma Rose, celle que je ne veux jamais voir se faner, celle que je veux qu'elle soit éternelle. Oui, c'est ça, ma Rose éternelle. Tu causera ma mort, tellement tu est obsession, je ne peux presque plus supporter cette dépendance. La distance me fais cependant quelque chose, de là où tu es tu ne peux rien faire alors il faut que je soit moi maintenant ? Juste pour ces quelques jours il faut que je redevienne cruel ? Oui, surement je ne vois pas d'autres choix de toutes manières. Même si tout autour de moi me rappelle toi, je dois fermer le rideau, juste quelques instants, juste pour toi. Pour revenir vers toi. C'est la seule chose que je dois faire. Alors j'en appelle au Darkill enfoui bien profond en moi, au Darkill fou, au Darkill qui reste de glace en permanence. Je te demande Darkill de revenir en moi, de laisser mes ombres m'assassiner et de laisser ma folie me dévaster. Je veux être fou, à nouveau. Mon rugissement du surement déchirer le ciel du moins il me déchira moi, moi qui était redevenu comme avant, le travail de tout ces moi démoli en quelques secondes. Plus, rien, non, plus rien ne pouvais me faire face. Sauf que j'étais quand même différent, je montrais mes sentiments.




Je suis un libre penseur

      On a tous une personnalité, un caractère, des réactions à des évènements ou des paroles qui font qu'on est simplement nous et personne d'autre. Qui me connait vraiment, qui peut lire dans mes pensés, à cet instant précis, à cet instant où je vais tout dire, je dis bien tout. Tout ce que je suis, tout ce que je ne suis pas, tout ce que voudrai être et tant d'autres choses encore. Qui suis-je ? Un tigre, oui, mais quel tigre ? Et bien vous allez tout savoir. Ou presque. Tout remonte à mon enfance, dorée. Une mère attentive et terriblement protectrice, qui m'aimait et aimait mon père de toute son âme. Mon père, voilà une bien autre histoire, lui le sentiment amoureux n'a pas était long à mon égard, il ne m'a jamais vraiment aimé, il m'aimait bien, voilà tout. Il était chef ! Oh oui, c'était à l'époque ma plus grande fierté, j'étais tellement heureux d'avoir un père comme lui, fort, courageux, limite invincible. J'étais un Darkill bien jeune, joueur et un peu emmerdeur celons ma mère et Eternally. Cette tigresse je la prenait un peu comme ma tante, vu que elle et Fury étaient presque comme des soeurs. Mon père se chargeait uniquement de mon entrainement au combat, c'était d'ailleurs le seul moment de la journée où je le voyait: le combat. J'apprenais vite, j'étais un élève doué. Normal, j'avais du sang de vainqueur dans mes veines, enfin c'est ce qu'il me répétait sans cesse. Des coups de griffes, de crocs, des centaines ont étaient donnés et rendus durant ces combats. Je devin très vite fort et puissant, ma musculature se développant rapidement je dépassait largement mes compagnons de jeux, les tigrons de mon âge avec le temps je ne les voyaient quasiment plus, m'attaquant au plus grand, prenant au fil des mois un gout prononcé pour le défit et la difficulté. Le petit Darkill naif dans jupes de sa maman était bien loin maintenant, mon père avait réussit, il avait fait de mon un combattant hors pair, presque meilleur que lui sur certains points. Je passais ainsi mes journées à m’entraîner, seul, avec lui ou les mâles les plus puissants du clan, mâles que je battais toujours. Tout ceci en devenait limite lassant, mais j'étais de plus en plus fier, de plus en plus imbus de moi même, maman et Eternally je ne mes voyait que rarement, parce que pour moi elles étaient faibles et ne me pousserai pas vers le haut. Je pavanait à longueur de journée, les femelles tombait comme des mouches et mon père m'observait avec une soif de pouvoir dans ses yeux. Je compris plus tard qu'il avait fait tout cela pour lui même et non pour moi et encore moins pour le clan. Je me plaisais bien dans cette vie, mais mon père voulait plus, bien plus. Un jour il me dit clairement que les entraînements recommençaient. Jamais, je ne m'étais battu avec autant de violence, je revenais toujours de ces séances plein de sangs et abattu, j'était nettement en dessous du niveau de mon père et ça je le mesurais un peu plus chaque jour. Parfois je perdais tellement de sangs que je restais au sol; incapable de bouger mais il revenait toujours à l'attaque ne me laissant même pas une seconde pour reprendre mon souffle. Un beau jour ce qui devait arrivé arriva. Ma première hallucination, pas besoin d'en faire un roman, c'était tout bonnement horrible. Mon caractère ne changea pas immédiatement après mon bannissement du Clan, non, il changea avec le temps, c'était une couche de noirceur qui devenait de plus en plus épaisse dans que je m'en rende véritablement compte. C'était progressif. Puis j'eu envi de me faire du mal, à moi même, de sentir une douleur physique et de la comparer à ma souffrance morale, et on peu trouver cela étrange mais ça m'a fait du bien de me mutiler alors j'ai continué, toujours pareil. Durant mon premier voyage vers ces terres j'avais semé la terreur mais je n'avais pas tué. Non, j'aime le combat mais bizarrement pas la mort, la mort me fait même peur alors je ne veux surtout pas la donner. Voilà aussi pourquoi mon acte passé me répugne toujours autant. Je ne suis pas vraiment l'image que je renvoi de moi, je suis beaucoup moins froid et tellement plus sensible, j'ai peur moi aussi, j'ai froid la nuit, je pleure les soirs d'hivers et je ris, oui je ris quand je vois la nature prendre vie au printemps, mais tout cela je le fais quand je suis seul, pas devant les autres, les autres m'ont tant fait de mal. Lorsque je suis arrivé ici on a rapidement parlé de moi et ma réputation de tueur dangereux et sadique fut bien vite établis, cela me vexa en un certain point, j'aurai aimé qu'ici les gens m'accepte comme je suis. J'ai des hallucinations oui, et alors ? Du coup, je fis tout pour entretenir cette réputation, pour éviter que les autres ne m'approche, car j'ai peur des autres, même le plus faible d'entre eux me terrifie, alors je deviens agressif pour ne pas montrer cette immense faiblesse. Et bien voilà, c'est fini, je suis ruiné, vous savez mais en fait non, personne ne sait, j'ai uniquement pensé et pourtant j'ai la sensation de mettre mis à nu, étrange. Ah ! Voilà un bon mot pour me définir pleinement: Etrange.
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MessageSujet: Re: Qui c'est qui viole les filles le soir dans les parkings ? [ Private ]    Qui c'est qui viole les filles le soir dans les parkings ? [ Private ]  Icon_minitimeDim 20 Fév - 19:34


    "Liarivy, qu'est-ce que tu fais là?"
    Mes yeux verts se sont détournés de l'eau pour rencontrer le regard bleu d'Amala.
    - J'en ai marre. Walli et Hutan n'arrêtent pas de m'embêter! Ils...
    Je n'ai pas trouvé le courage de terminer ma phrase. En croisant les yeux d'Amala j'ai compris qu'elle savait autant que moi que je mentais. Il me semblait qu'elle lisait en moi comme dans un livre ouvert, qu'elle savait tout avant tout le monde.
    "Tu es sûre que c'est vraiment ça?"
    J'ai baissé la tête. Impossible de mentir à celle qui m'avait adopté et s'occupait de moi comme de sa propre fille. J'ai de nouveau regardé la surface de l'eau, cherchant au fond de mon regard vert les yeux d'une personne qui me manquait horriblement. Il y a eu un moment de silence, où j'ai senti qu'Amala aurait la patience d'attendre que je me confie.
    - Où vont les personnes qui s'endorment pour toujours?
    Elle m'a regardé, elle a sourit. Ce sourire... il a semblé enfermer toutes mes peines là où elles ne pouvaient m'atteindre, le temps de quelques instants. J'ai eu l'impression de retrouver Bella. Mais ce n'était pas son regard émeraude que je voyais.
    "Elles restent là. Près de toi, au fond de ton coeur, au-dessus de toi, dans ta mémoire... Elles te protègent, même quand tu crois frôler la mort. Elles sont avec toi, même dans les moments où tu as l'impression d'être seule au monde. Elles resteront à jamais à tes côtés, pour te soutenir."
    J'ai épié le ciel, comme si je cherchais celle qui me manquait. Bien sûr il n'y avait personne. Pas d'yeux verts, pas de douce présence... J'ai baissé les oreilles.
    - Tu crois qu'elles n'ont que ça à faire, de rester avec nous, de nous protéger?
    Mon visage s'est durci. J'ai senti Amala m'entourer de sa queue, j'ai senti sa fourrure contre la mienne, me réchauffer et m'apaiser. Un frisson a parcouru ma nuque. J'ai entendu le murmur d'Amala qui me soufflait au creux de l'oreille...
    "Ne crois pas qu'elle t'ai abandonné. Tu étais précieuse à ses yeux, elle fera tout pour ton bonheur, même si tu ne le vois pas... Aie confiance en moi. Tu ne seras jamais seule, il y aura toujours quelqu'un près de toi, dans un coin, dans une ombre, quelqu'un pour penser à toi... "
    La larme qui bordait mes yeux depuis que je m'étais assise au bord de l'eau tomba, brisant le reflet des yeux verts si réconfortants. Tout était terminé. Adieu mon passé.


    Je regardai le ciel aux teintes pourpre et or. Mes yeux verts cherchèrent une présence réconfortante que je ne trouvai pas. Ce soir je me sentais plus seule que jamais. Et je ne sentais personne au fond de moi pour combler cette absence. Où était mon bonheur, celui que les gens du passé devaient protéger, celui qu'Elle était censée assurer? Je ne le trouvais pas. Il n'y avait plus rien. Le monde était vide, le monde était triste, sal. Plus aucun bonheur... Juste cette neige et ce lac gelé. Comme dans un souvenir...



    La neige.Tout était blanc, comme une nouvelle page à écrire, une suite à ce livre qu'est la vie, une suite, palpitante ou ennuyeuse, qu'on est toujours obligé de suivre des yeux. C'est étrange comme la vie va vite, comme les histoire s'enchainent rapidement, facilement, dans la tristesse ou le bonheur, dans les larmes ou dans le sourire. Il faisait froid. C'est bizarre, quand on découvre la neige, de se dire qu'on marche sur de l'eau. Je me suis dit que j'aurais mieux fait de rester sur les terres Wind. La neige collait aux pattes, froide. A chaque pas je me secouais pour tenter de la chasser, c'était énervant. Puis j'ai senti une odeur. Je me suis approchée. J'ai découvert un jeune mâle roux, plus grand que moi, debout, qui m'a regardé avec joie. Son sourire ravissant m'a alors remonté le moral. Le vague souvenir d'un jeune tigron a refait surface en moi... Je n'ai pas pu m'empêcher de m'exclamer:
    - Flamme? Flamme! C'est vraiment toi?
    Je me suis précipitée sur lui, avant de lui sauter au cou. Puis je lui ai fait un grand sourire. Mes mauvaises pensées envolées, comme par magie...
    "Mais oui, c’est bien moi, stupide boule de poils !"
    Flamme se mis mis à rire, et je fus surprise lorsqu'il m'a renversé au sol, dans la neige. Je lui ai souri, encore. Comme si je ne savais plus que sourire comme une idiote.Puis je me suis mise à mon tour à rire, d'un rire franc et joyeux.Toujours allongée dans la poudreuse, j'ai regardé le jeune tigre de mes yeux verts. Bizarrement, mon coeur s'est mis à battre plus fort. Pourquoi?
    "Je reconais ce visage. Comment l'oublier. Il est comme ma raison de vivre... Je comprend soudain quelque chose."
    Plus tard.
    J'étais pressée contre lui. La chaleur de son corps me réchauffait et me faisait oublier le froid. Celui de la neige, celui du lac, celui qu'il y avait au fond de moi. Les étoiles mouchetaient le ciel. Au milieu d'elles, la lune brillait d'un éclat argenté, magnifique. Elle semblait teinter le paysage d'argent.
    - J'adore la lune... pas toi?
    Je n'ai pas fait attention à sa réponse. J'ai basculé ma tête sur son épaule, fermant peu à peu les yeux. A ce moment là, tout était parfait. Je ne pouvais rêver mieux dans ce monde. J'aurais tant aimé que le temps s'arrête, juste pour nous deux. Petit à petit, je me suis endormie...


    Les larmes aux yeux je regardai le lac gelé au bord du quel je me trouvais, assise, désemparée, seule au milieu de cet univers glacial. Un vent froid m'hérissa la fourrure, mais déjà je n'y faisais plus vraiment attention. Mon bonheur, je l'ai eu. Merci Maman pour avoir veillé sur mon bonheur. Mais j'ai une question à te poser: pourquoi est-ce qu'il est parti? Lâche, il s'est échappé, il a glissé de mes pattes. Le bonheur nous coule entre les doigts, un poisson qui frétille entre nos pattes, qui tient quelques instants, avant de glisser et de retourner à l'eau. Il nous nargue quand il s'enfuit, il nous éclabousse une dernière fois, puis il s'en va pour de bon. On ne sait jamais quand c'est qu'il reviendra. Demain, la prochaine saison, l'année prochaine? On n'est même pas sûrs qu'il revienne un jour. Moi je l'ai eu mon bonheur, ce précieux bonheur qu'on défend tous comme un os lorsqu'il est là. On plante ses griffes dedant, pour éviter qu'il s'échappe, parce qu'on l'a, parce qu'on veut le garder. Je le tenais mon bonheur. Beau, au creux de mes pattes... De NOS pattes. Mais il est parti, il m'a glissé entre les griffes, il est revenu un instant pour me narguer, puis ce fut fini. Tout était beau, tout était magnifique en sa présence. Cette beauté s'est évanouie comme de la vapeur, comme de l'eau sur une pierre brûlante au soleil. Qui est-ce qui m'a pris mon bonheur? Qui est le voleur, qui est l'assassin, qui a tout gâché?
    Mes yeux s'agrandirent soudain. Comme un flash-back. Un ruisseau, une forêt, une terre inconnue. Je sais qui est le responsable.



    "Muse... Tu sais ô combien ce Clan est cher à mes yeux. J'y ai passé toute ma vie, j'y es fait mon apprentissage. C'est un choix qui me déchire. Car je ne suis pas Flamme. Je n'ai jamais été Flamme. Avant, j'étais Flamme des Suns, maintenant, je suis Flamme des Suns qui aime Liarivy. Faire un choix, ce serait comme mourir. Si je décide de retourner au Clan, on me verra comme un traître, alors que si je décide de rester avec Griffe, j'aurais au moins quelqu'un à aimer. Oui. Je l'aime de tout mon coeur. Fais de moi ce que tu veux. Banni-moi si l'envie te chante. Mais oui, je suis sûr. Je suis sûr d'aimer Griffe."
    Je n'ai pas pu soutenir son regard. Soudain le monde m'a semblé lourd. Est-ce que j'étais capable de faire de même? Abandonner mon clan, là où j'avais toujours rêvé de devenir la meilleur des guerrières, là où j'avais rêvé de devenir chef un jour, là où j'avais voulu voir ma vie s'y étendre... Comment est-ce que je pouvais effacer ces rêves?
    Des larmes ont brouillé ma vision, avant de couler sur ma joue... Choisir entre Flamme et les Wind? Pourquoi? Pourquoi la vie était-elle aussi injuste? Et lui? En disant tout cela à Muse il ne faisait qu'agraver sa condition... Se pouvaitt-il qu'il se fasse banir par ma faute? NON!! Je ne pouvais pas accepter ça. Je savais à quel point son clan était important pour lui... Je savais qu'au fond de lui il ne supporterait pas d'être banni... Mais qu'est-ce que je pouvais faire?
    *Il faut parfois mentir pour le bien de ceux qui nous sont chers...*
    - Flamme tu n'as pas à devoir choisir entre moi et ton clan. Je ne veux pas que tu te fasses bannir par ma faute...
    Une parole dure comme la pierre, tranchante comme une lame affutée...
    - Je... je ne t'aime pas, Flamme.
    Mon coeur se mit à battre la chamade. L'air refusa d'entrer dans mes poumons... Tout autour de moi devint noir...
    J'ai fermé les yeux, j'ai continué.
    - Oublis-moi, tu trouveras mieux dans ton Clan. Muse pardonne moi mon entrée sur tes terres, oublis ce que Flamme vient de te dire... Adieu...


    Quelle chose idiote, quelle horreur d'être la propre cause de son tourment, quelle calamité d'avoir mis fin soi même à son bohneur... Oui c'était bien moi. Celle qui avait menti, celle qui avait trahi, celle qui avait tout gâché, celle qui avait brisé un coeur, celle qui s'était brisée elle-même au passage... Moi la lâche, moi l'idiote, moi l'incapable... Incapable d'avoir ne serait-ce qu'une once de courage, incapable de quitter les siens pour la personne que j'aimais le plus au monde, incapable de ne pas faire mal aux autres...
    Qui suis-je pour prétendre être chef? Je ne suis rien. Rien d'autre qu'une erreur. Et aujourd'hui, alors que je suis au coeur du pouvoir, au milieu de mon Clan, au-dessus des autres, au centre du soutiens des miens, je suis plus seule que jamais. J'ai peut-être perdu ce qui me faisait avancer dans la vie. Mais ce qu'il fallait se dire, c'était que, malgré tout le malheur qui peut s'abattre sur nous un soir, malgré la vie qui paraît hostile à notre égard, comme un chien face à un chat, malgré le monde entier qui semble peser sur nos simples épaules, il existait toujours pire quelque part. Loin d'ici, près de nous...
    "Il y aura toujours quelqu'un près de toi, dans un coin, dans une ombre..."
    Au coeur de la neige, j'aperçus une silhouette rousse. Un tigre massif, musclé, qui s'avançait dans la poudreuse, la lumière du soleil donnant une allure flamboyante à son pelage. Son odeur m'indiqua qu'il faisait partie des Rains. Mon regard suivi l'animal qui approchait. Silencieusement, je me suis levée. J'ai aperçu ses yeux de braise, son regard torturé où se lisait toute l'horreur et toute le peine du monde. Ce soir j'avais sûrement trouvé cette personne qui vivait pire encore. Ou plutôt était-ce elle qui était venue me trouver. Le destin qui avait fait croiser nos chemins. Qui était-il, ce curieux personnage qui semblait connaître la misère du monde?
    Son allure, son odeur... tout ceci me rappela soudain quelque chose. Une rumeur, une histoire passée, une tragédie, une horreur... Ce tigre. C'était lui, le tueur, celui qui avait tué sauvagement l'un des miens. Un assassin. Comment voir un assassin autrement qu'un sauvage tueur sans pitié? En plongeant dans le regard de ce tigre. Bien plus qu'un assassin... bien plus que seulement ça. Comment dire, comment décrire tout ce que je lisais dans ce regard? Comment expliquer ce que je ressentais, ce que je "comprenais" si je puis dire ça comme ça?
    Muette, j'ai regardé le tigre s'approcher, assise au milieu de la neige. La neige, blanche comme une nouvelle page à écrire, la suite d'une histoire...une suite à ce livre qu'est la vie, une suite, palpitante ou ennuyeuse, qu'on est toujours obligé de suivre des yeux.
    Quelle serait la suite de mon histoire?
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