« Je suis là Pensa-t-il, oui, il est vivant malgré tout, des épreuves il en a traversé, la peur il l’a oublié. Il a vécu, tout simplement, dans la peine, la joie, les larmes et la douleur, il a vécu dans ce monde, ce monde avec lequel on lutte chaque jour, ce monde que l’on laisserai volontiers aux autres en leur disant avec un sourire narquois « Va-y, à toi de jouer . On pari qu’ils ne survivent pas ? On peut, car pour durer dans ce monde il faut du courage, du courage oui mais de la crainte et de la méfiance aussi, rien n’est plus périlleux que de se croire invincible. La vie est dure, aussi rigide et têtue que la roche, aussi casse pied que le chant des pies, mais elle est là, on doit faire avec ça peut parraitre étrange mais il faut apprendre à vivre avec la vie. Il est impossible de contrôler quoi que ce soit, de se croire supérieur, intelligent et puissant n’aide en rien à cela, on vit, on meurt, tous égaux, tous dans la même peur, dans la même attente du soleil levant. Tous, tous dans la même merde, tous à effectuer le même combat, celui de la survie. Tous, tous ensemble face à la plus grande menace qui soit : la défaite.
Est-ce qu’il à le choix ? Non, de toutes manières il ne pense pas l’avoir, la guerrière du Clan Wind lui avait déjà beaucoup appris sur son Clan natal, mais rien à faire, il ne lâcherai pas, non, jamais, il avait fais tout ça pour ça. Pour ce retrouver là, aujourd’hui, enfin, ce n’était pas trop tôt, il était enfin là où il le désirait et pourtant… Lorsque Ses pat l’avait laissé à la frontière et que sa patte avait foulé pour la première fois la terre meuble de son territoire il n’avait rien ressentit, rien à par de la peur, cette peur qu’il n’avait pas éprouvé depuis tant de temps et qui à cet instant l’avait consumé jusqu'à la moelle de ses os. Maintenant c’était partis, plus de peur, pas de joie, pas d’impatience, rien, il était vide de sentiments et d’émotions, il écoutait juste les bruits et humait les odeurs environnantes, les yeux fermés, face à sa destinée, face à ce qu’il voulait par-dessus tout : Le territoite du Clan wind. Depuis combien de temps il était là ? Quelques secondes, minutes, heures, années même, il n’en savait rien, il s’en préoccupait guère. Ses griffes étaient rentrés, il n’avait aucunes envi de se battre, quelqu’un l’attaque ? Il ne ripostera pas, au pire il meurt, alors à quoi bon se faire ennemi avec un chat dès les premiers moments chez lui ? A rien, à faire parler de lui c’est tout. Il y avait juste un cas de figure dans lequel il se battrait, si l’adversaire était Eridan même si il doutait se sa présence, là, oui pas d’hésitation à planter ses crocs dans la chair de son frère, de lui montrait de quoi il était capable et de lui faire vivre ce qu’il lui avait fait vivre. Il voulait que celui qui l’avait abandonné ressente sa douleur, douleur qu’il n’avait plus désormais. Juste une envie folle de découvrir ce qu’il y avait derrière ces fortifications, de voir, dans quoi il allait peut-être vivre. Il savait que ça n’allait pas être facile, ils avaient l’air un peu dur du cailloux les membres Wind, enfin, cela c’était déjà comme ça avant son départ, Wind ou les guerrier casse bonbon. Il sourit à cette pensée, bientôt lui aussi en serai un. Il bailla, l’attente d’une personne était drôlement longue, ils ne remarquaient donc pas un tigre inconnu juste en en plein milieux de leur grand territoire ? Quelle bande ceux là alors ! Si seulement ça avait était plus simple … Et son frère ? Oui, ce satané frère ? Il était surement dans les environs tranquillement installé dans une tanière ou alors à la chasse avec une bande de copains, et lui, lui il était là, solitaire, seul, sans amis, sans famille, sans vie … Privé d’une chose qui construit une existance bien mieux que l’expérience. L’Amour. Il a vécu sans être aimé, sans avoir une personne pour le chérir et le protégé, il a vécu seul et sans filet de secours, il a tout appris seul, sans mentors pour lui venir en aide et le conseiller dans des moments difficile, il a grandis, sans personne pour le lui dire. C’est à peine croyable mais dans cette vie là il n’était pas si mal que ça, il avait compris beaucoup de choses sur la vie, appris le système D et tout ce qui s’en suis, il avait tout bonnement appris à ne compter que sur lui-même et non pas sur ces semblables. Cela, c’était bien une valeur sure, et encore, il faut se connaitre par cœur, dans détours, ne hésiter sur des choix parce qu’on a peur, non, il faut avancer et tant pis pour tout le reste, tant pis pour l’amitié, la famille, et l’amour justement, tant pis pour la vie. Oui, Torrack a choisi de vivre sans l’aide de la vie. Sans l’aide des autres et tout ce qui va avec, il trace sa route au détriment de plusieurs personne, il mûrit, seul, comme toujours, car seul c’est le mot qui défini le mieux son être.
« Maman, tu m’aime ? Il envoya cela dans le néant, oui, le néant absolu car maintenant il en était sur, quand on meurt, on meurt et puis point à la ligne. Pourquoi refuser de croire qu’un jour la vie se termine qu’à un moment donné ça s’arête enfin, qu’il y a un jour où l’ombre l’emporte sue la lumière et où le Soleil n’est plus qu’une vague illusion ? Torrack lui, trouvait ça réconfortant de croire qu’il y avait une fin au supplice de la vie, réconfortant de savoir que la mort arrive un jour ou l’autre et il était heureux de savoir qu’un jour lui aussi passerai à la trappe. « Viens sombre amis, viens et emporte moi, au bout du temps, au bout, au bout de ce que je crois. Sors moi de ces pensées morbides qui m’encombre l’esprit, donne moi ce que je souhaite et suis moi, suis moi jusqu’à ma mort, pure, belle et simple …

Mais voilà, au bout de plusieurs heures d'attentes il était partis. Pourquoi ? C'est bien simple, ça seule raison d'intégrer les Wind est de tuer son frère, pour venger son frère mais problème , aucunes traces fraîches du meneur. Avait-il lui aussi pris la poudre d'escampette ? Choisi de vivre loin du passer et de la famille ? Mais croyez s'en l'expérience de Torrack. La souffrance nous poursuit jusqu'à qu'on est baissé les armes et capituler au sort de la mort. Il faisait traîner ses grosses pattes sur le sol dur des plateaux, le vent lui faisant pleurer les yeux. Il pensa à Darkill, un autre Rain. Il avait presque établis domicile ici, on disait qu'il s'y cachait. C'était lui qu'il voulait voir maintenant. Il voulait se battre jusqu'à la mort avec un tigre aussi ou presque aussi puissant que lui. Il voulait du sang et pas des paroles. Il souffla dans l'air glacial, produisant un petit nuage de vapeur. Il admira celui-ci se dissoudre en partant vers le ciel, un air nostalgique dans les yeux, lui aussi il aurai voulu partir comme ça. Partir et ce coups-ci ne pas revenir.
En laissant retomber son regard sur la terre ferme il vit une tigresse, il huma l'air, inquiet, et si elle était des Wind ? Mais non, c'était une Sun. Il se dit que de toutes manière il n'allait pas pouvoir la faire reculer, elle avançait vers lui avec tellement d'assurance. « Bonjour » Une voix suave, pourtant Torrack failli exploser de rire, dans sa tête il était hilare. La tigresse se mit à tourner autour de lui, un sourire charmeur peint sur le visage. Il ne suivit pas son manège, il n'avait pas envi de ça, sa souffrance prenait toute la place dans sa tête aujourd'hui. « Un Rain. Cela fait bien longtemps que je n'en ai pas vu un rôder par ici. » Cette fois c'était vraiment trop drôle. Il peina à reprendre son sérieux, elle se présenta, lui demanda son nom. Il ne répondit pas immédiatement. La neige commença à tomber, Narcissa ressemblait ainsi à une enfant, d'accord elle était belle, charmante et avait l'air plutôt intelligente mais le problème c'est que en face d'elle il n'y avait pas n'importe quel tigre. Non. Il y avait Torrack. Ce tigre là n'était pas comme tout les autres et elle ne le savait surement pas mais en lui parlant, elle était en danger de mort. Une mort qui à chaque minutes passer près de lui devenait de plus en plus proche.

♣ Torrack, tu ne devrais pas t'émerveiller de la neige, elle est comme moi, une source de problèmes.